Nicolas Sarkozy : les principaux points de son meeting de vendredi

Auteur(s)
Maxime Macé
Publié le 08 novembre 2014 - 13:23
Mis à jour le 09 novembre 2014 - 14:20
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Nicolas Sarkozy martèle son discours.
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©Philippe Wojazer/Reuters
Nicolas Sarkozy a posé les bases d'un programme pour la refonte de l'UMP.
©Philippe Wojazer/Reuters
Nicolas Sarkozy a tenu un grand meeting à Paris, porte de Versailles, vendredi 7. L'occasion pour lui de se poser en rassembleur de la droite et de son parti.

Une salle chauffée à blanc, 5.000 militants tout acquis à sa cause, voilà ce qu'a rencontré Nicolas Sarkozy lors de son meeting du vendredi 7 à Paris. Sans temps mort ni tour de chauffe, l'ancien président de la République a martelé son discours sur les valeurs de la France et son Histoire. Devant son épouse Carla Bruni, Bernadette Chirac, Nathalie Kosciusko-Morizet, Claude Guéant, Christian Estrosi et tout le ban et l'arrière-ban de la Sarkozie, le candidat à la primaire de l'UMP a esquissé les contours d'un futur programme.

Son discours, rédigé par sa plume Henri Guaino, ne manquait pas de références et de citations historiques, de Léon Gambetta à Victor Hugo en passant par le général de Gaulle: les militants UMP présents dans la salle ont eu droit à un véritable cours d'histoire.

Un mot toutefois est revenu près de 80 fois dans la bouche de Nicolas Sarkozy, celui de "République". Il s'est posé en défenseur de l'identité française: "pour devenir un citoyen français, il faut adopter le mode de vie français, accepter les règles républicaines françaises et épouser la langue et la coutume françaises".

L'UMP en ligne de mire

Même si il n'a pas prononcé une seul fois le nom de son parti, Nicolas Sarkozy a tenu à mettre les choses au clair sur sa volonté de réformer l'UMP: "nous ne pouvons pas avoir les mêmes partis, les mêmes objectifs, les mêmes fonctionnements que lors des Trente Glorieuses ou de la Guerre froide, où tout le monde pense la même chose, arc-bouté sur des clivages d'il y a cinquante ans, où le sommet décide. C'est fini. Ces partis sont morts et je ne conduirai pas ce type de parti". Et d'ajouter: "Au XXIe siècle, Un parti politique, ce n'est pas une caserne, encore moins une secte. L'histoire a condamné ces partis qui ne sont qu'un syndicat d'élus". 

Poursuivant sur une éventuelle refonte du parti de la droite, Nicolas Sarkozy explique que "rassembler, ce n'est pas refaire le parti de la droite, de la gauche ou du centre. Ce n'est pas refaire le parti des riches ou des pauvres. Rassembler, c'est construire le parti de la France dans lequel tous les Français, quels que soient leur origine, leur histoire, leur milieu social, pourront se reconnaître, se sentir libres, avoir la certitude qu'on les écoute, qu'on les respecte".

"Chaque chose en son temps"

L'idéal républicain était au centre du discours de l'ancien chef de l'Etat: "il n'y a qu'une seule communauté qui vaille, c'est la communauté nationale". Il s'est posé en défenseur de la laïcité: "la République, c'est le rejet de tous les intégrismes. La démocratie peut accepter la burka, la République, non. Je conteste la décision de la ministre de l'Education d'autoriser des femmes voilés à accompagner les sorties scolaires".

Et pour Nicolas Sarkozy, il s'agit de ne pas confondre les échéances: "à ceux qui attendraient que je dévoile mes intentions pour l'élection présidentielle de 2017, je veux dire +chaque chose en son temps+", a déclaré l'ex-chef de l'Etat.

 

 

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