Nouvelles régions : polémique autour du poste de président-délégué
La polémique enfle depuis bientôt plus d'une semaine. Le président de la région Languedoc-Roussillon Damien Alary dont la région doit être jumelé avec le Midi-Pyrénées, a annoncé jeudi 30 juillet la création d’un nouveau poste de président-délégué de région, sorte de numéro un bis. Cette décision devrait être entérinée par un texte de loi, qui sera présenté en septembre à l'Assemblée nationale.
Damien Alary a ainsi proposé, suite à une rencontre avec le Premier ministre Manuel Valls le 30 juillet dernier, la création de postes de "présidents-délégués", ces derniers allant concerner chacune des 13 régions telles qu'elles apparaîtront en janvier 2016.
Les réactions négatives se sont multipliées, notamment dans l'opposition. En effet, selon, les calculs de la droite, cette réforme coûterait la bagatelle de 114 millions d’euros à l’Etat, et donc aux contribuables.
Dans une tribune publiée dans le Figarovox, Dominique Reynié, candidat Les Républicains pour le présidence de la future région a affirmé que "le Parti socialiste a foulé au pied tous les principes de la morale républicaine". Et d'ajouter: "on se distribue les postes sans attendre la décision des électeurs ; lorsqu'il n'y a pas assez de postes pour servir les comparses assis autour de la table, on en crée de nouveaux".
Du côté de l'hôtel de région à Montpellier, on essaye de désamorcer la polémique en expliquant que "la proposition émane de Paris, elle est nationale". Le président de la région Midi-Pyrénées , Martin Malvy, a affirmé de son côté que la création de ces nouveaux postes "ne coûterait pas un seul euro de plus" étant donné que la loi "divise par deux le nombre de vice-présidents", et par conséquent "le montant des indemnités versées à ce titre".
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