Piétonisation des voies sur berges : Pécresse interpelle Royal
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR), qui a créé "un comité d'évaluation" pour analyser les conséquences de la piétonisation des voies sur berges voulue par Anne Hidalgo (PS), en appelle à Ségolène Royal, dénonçant "une entrave" des administrations concernées.
"J’ai mis en place un comité d’évaluation, pour évaluer l’impact de cette mesure brutale de fermeture (à la circulation automobile des voies sur berge rive droite à Paris, ndlr) sur l’environnement, les embouteillages et la santé des Franciliens", a rappelé Mme Pécresse mardi sur LCI.
"Et là, j’ai été très choquée. Parce que les représentants du ministère de l’Environnement en Ile-de-France, les représentants des routes, du ministère de l'Equipement, refusent de me donner les statistiques d’embouteillages, toutes les statistiques qu’ils auront", a-t-elle dénoncé. "Je vais interpeller Ségolène Royal, la ministre de tutelle de cette administration, et lui dire qu’il y a entrave à la libre administration de la région aujourd’hui par ses propres services", a indiqué Mme Pécresse.
"Selon la loi, la région est chef de file pour la protection contre la pollution de l'air", a-t-elle souligné. "Je demande la communication de ces données, je demande l’information des Parisiens et des Franciliens, et je demande surtout qu’on prenne des mesures compensatoires, par exemple des parkings aux portes de Paris, par exemple des nouveaux transports, et il faudra que Paris cofinance", a poursuivi la présidente de région.
"Je trouve que l’idée de la piétonisation du centre de Paris est plutôt audacieuse. Ce qui me choque, c’est la méthode", a encore dit Mme Pécresse. La ministre de l'Environnement a apporté son soutien à la décision d'Anne Hidalgo, maire PS de Paris, de piétoniser les berges rive droite de la Seine, qualifiant celle-ci de "décision courageuse".
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