Primaire à droite : de la castagne mais pas de K-O lors du débat, selon la presse
Les coups ont volé mais pas vraiment porté: le deuxième débat de la primaire à droite a donné lieu à des échanges musclés entre les sept candidats sans pour autant dégager de vainqueur évident, estime la presse de vendredi.
Même si, comme le titre Le Figaro, "le ton monte", Guillaume Tabard relate dans le même journal "un débat sans vainqueur évident, sans K-O manifeste". Un premier sondage Elabe réalisé à la fin du débat confirme cette tendance: Alain Juppé est donné vainqueur même si les sympathisants de droite lui ont préféré Nicolas Sarkozy.
"Enfin, un peu de castagne !" paraît se réjouir Le Parisien, dans lequel Frédéric Vezard pointe un "débat en trompe-l'oeil où les idées ont moins compté que les attitudes". "Vif, costaud mais rarement brutal", commente dans Le Midi libre Jean-Michel Servant.
Certes, "les coups ont volé", reconnaît Ludovic Vigogne dans L'Opinion, mais "il n'y a pas eu de grand gagnant". Toutefois, "la virulence des échanges laissera des traces", estime l'analyste du site économique.
Pris en tenailles par ses rivaux, Nicolas Sarkozy s'est vu reprocher lors du débat de focaliser les échanges sur le président du Modem François Bayrou, qui soutient Alain Juppé après avoir appelé à voter François Hollande au second tour de 2012.
Dans Les Echos, Cécile Cornudet s'étonne d'une "bizarrerie" : "comment se fait-il que le débat se fixe depuis quelques semaines sur la légitimité – ou non – des +déçus de Hollande+ à participer au scrutin, alors que le vote des électeurs FN, lui, ne pose qu’à peine question? Pourquoi Nicolas Sarkozy réussit-il à bousculer Alain Juppé sur ce sujet alors que l’inverse est plus difficile?".
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