Primaire à gauche : Montebourg se prononcera le 15 décembre
L'ancien ministre Arnaud Montebourg, candidat déclaré à la présidentielle de 2017, a annoncé ce mardi 23 qu'il dirait le 15 décembre s'il se soumet ou non à la primaire organisée par le PS, lorsque tous les candidats se seront déclarés.
Rappelant qu'il demandait pour la primaire "les conditions de 2011", soit 10.000 bureaux de vote et la neutralité de la direction du PS, il a expliqué sur RMC/BFMTV que "s'il y a des règles dans la primaire, je ne les sélectionne pas, je les prends toutes".
"Ca fait partie de ma décision... Qui sera candidat à la primaire? La décision, on la prend le 15 décembre dernier délai puisque c'est le 15 décembre la clôture des déclarations de candidature", a-t-il affirmé, laissant entendre que la présence ou non de François Hollande -qui doit se déclarer précisément en décembre- dans la course jouerait un rôle dans sa décision.
"Nous demandons les mêmes conditions que 2011: 10.000 bureaux de vote, une neutralité du Parti socialiste qui n'a pas à se prononcer pour tel candidat ou tel autre mais qui organise le débat. C'est tout ce qu'on demande", a déclaré M. Montebourg, répétant des conditions déjà plusieurs fois énoncées. Rappelant avoir été "l'un des inventeurs, des promoteurs" de la primaire de 2011, il a estimé qu'il s'agissait de "l'airbag anti-21 avril pour la famille à laquelle je me rattache, qui est la gauche".
Interrogé sur sa crédibilité comme candidat à la présidentielle, il a répondu: "C'est le temps qui le dira, j'ai accumulé un certain nombre d'expériences, dans la vie publique, dans le secteur privé où je me suis remis à travailler, d'ailleurs je suis un candidat qui n'a pas de mandat".
Rappelant avoir "fait le choix de la rupture avec la vie politique professionnelle", il s'est décrit comme "entrepreneur, c'est comme ça que ça s'appelle, travaillant dans le secteur privé, puisque je n'ai pas d'autres ressources".
M. Montebourg a également répété mardi souhaiter que François Hollande ne soit pas candidat à sa succession. "Je pense que le moment est venu d'assurer le renouvellement des projets, des hommes, des femmes et de le faire maintenant sinon, nous risquons un 21 avril puissance 20".
"Je pense qu'il est possible de battre Nicolas Sarkozy mais on ne peut pas battre Nicolas Sarkozy avec la faiblesse qui est issue d'un bilan quinquennal aussi négatif", a-t-il critiqué.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.