Réforme de la Constitution : Hollande renoncerait à convoquer le Congrès à Versailles
Pas de déchéance de nationalité et pas de constitutionnalisation de l'état d'urgence. Selon RTL, François Hollande aurait renoncé à convoquer le Parlement en Congrès et devrait l'annoncer ce mercredi 30 mars, en fin de matinée.
Face à la division de la classe politique française, et notamment à droite entre sénateurs et députés, le président renoncerait à graver dans le marbre de la Loi fondamentale des dispositions sécuritaires équivalentes à l'état d'urgence, et donc pouvant être utilisées par la justice et les forces de l'ordre sans que cet état d'exception soit déclaré. Mais, surtout, c'est la déchéance de nationalité des terroristes qui passe à la trappe.
Annoncée par François Hollande lors du Congrès convoqué trois jours après les attentats du 13 novembre, cette demande de l'opposition ne verra pas le jour. La faute à une trop grande division des parlementaires, toutes sensibilités confondues, autour d'un projet de loi différenciant binationaux et mononationaux.
Votée par les députés grâce aux voix de la droite, la déchéance telle qu'elle avait été rédigée par l'exécutif a été réécrite par les sénateurs. Impensable pour eux "d'ouvrir le champ de l'apatridie", comme l'a martelé à FranceSoir le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.