Régionales : Claude Bartolone lance sa campagne en Ile-de-France sur fond de rassemblement

Claude Bartolone, candidat PS aux élections régionales en Ile-de-France, a tenu son premier meeting de campagne à Créteil mardi 16 juin. En présence d'Anne Hidalgo et de Jean-Christophe Cambadélis, le président de l'Assemblée nationale a souhaité donner une image d'unité.

Claude Bartolone, candidat PS à la succession de Jean-Paul Huchon, a lancé mardi 16 sa campagne pour les élections régionales à Créteil (Val-de-Marne), en jouant la carte du rassemblement. Un rassemblement à double sens, celui de son camp et celui des différentes composantes sociales et territoriales de l'Ile-de-France.

Devant 1.700 personnes réunies lors de ce meeting, le président de l'Assemblée nationale a lancé à plusieurs reprises: "nous sommes tous l'Ile-de-France". Etaient présents au premier rang la maire de Paris, Anne Hidalgo, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, le frondeur Jérôme Guedj et le président sortant de la région, Jean-Paul Huchon, qui a eu droit à une standing ovation en début de meeting. "Au terme de trois mandats, tu nous lègues un héritage précieux dont nous devons être fiers", lui a adressé Claude Bartolone en hommage. 

Le candidat PS a annoncé une campagne "participative", et le lancement le 1er juillet d'un "tour du projet" qui le conduira "à la rencontre des Franciliens", avant la présentation de son projet "à l'automne". Un programme qui s'articulera autour de trois grandes causes: la qualité de vie (transports, logement, "droit à la nature"), la jeunesse et la vitalité.

Claude Bartolone s'est également engagé à présenter des listes "rajeunies, ouvertes, de toutes les couleurs de l'Ile-de-France". "La moitié de nos listes seront conduites par des femmes", a-t-il affirmé. Une décision qui a dû plaire à Anne Hidalgo qui avait appliqué ce principe à ses listes d'arrondissement pour les municipales de 2014.

Un meeting qui s'est achevé quand Claude Bartolone a invité les poids lourds socialistes a venir le rejoindre sur scène, une rose à la main sur l'air de la musique de Bella Ciao. Comme le souligne le JDD Jean-Paul Huchon ne semble pas avoir apprécié la référence.