Régionales en Bretagne : Le Drian officiellement candidat

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé officiellement ce vendredi être candidat pour la présidence de la Bretagne aux élections régionales de décembre prochain. Il a également précisé qu'il restera ministre le temps de la campagne et que, s'il est élu, ce sera à François Hollande de décider s'il devra rendre son portefeuille de la Défense.

C'est désormais officiel, bien que le suspens n'était pas vraiment insoutenable. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé ce vendredi après-midi être candidat à la présidence de la région Bretagne, en vue du scrutin de décembre prochain. "Si les Bretonnes et Bretons m'accordent leur confiance, je serai et je resterai président de la région Bretagne", a-t-il également affirmé.

"J'ai décidé d'être candidat à la présidence de la région Bretagne", a-t-il ainsi officialisé depuis Lorient, sous-préfecture du Morbihan et troisième ville de la région. "Je serai et je resterai président de la région Bretagne" en cas de victoire, a ajouté le désormais ministre-candidat alors que les pronostics vont bon train pour savoir s'il conservera son portefeuille de la Défense s'il est élu les 6 et 13 décembre prochain. En effet, la règle sur le non-cumul des mandats imposée par François Hollande stipule qu'un membre du gouvernement ne peut être dans le même temps à la tête d'une région ou d'une grande ville.

Pour autant, Jean-Yves Le Drian ne présume de rien. "Quant à mon mandat ministériel, si je suis élu, je connais les règles relatives au cumul. J'assume mes responsabilités et il reviendra au président de la République de prendre le moment venu les décisions qui conviennent", a-t-il ainsi éludé.

Enfin, le ministre a répondu à ceux qui réclament qu'il démissionne avant le début de la campagne. "Le président de la République m'a demandé, eu égard aux circonstances exceptionnelles que vous connaissez tous, de rester pleinement ministre de la Défense pendant le temps de la campagne électorale. J'accomplirai mon devoir". Puis de conclure: "je suis un homme pragmatique, j'envisage les échéances les unes après les autres. Le temps qui s'ouvre aujourd'hui pour moi et mes colistiers est celui du rassemblement".