Régionales : Manuel Valls promet "la guerre civile" si le FN passe
A deux jours du second tour des élections régionales dimanche 13, le Premier ministre Manuel Valls est monté au créneau vendredi en affirmant que le pays était menacé de "guerre civile" en cas de victoire du Front national dans certaines régions.
"Il y a deux options pour notre pays (...), celle de l'extrême droite qui, au fond, prône la division, cette division peut conduire à la guerre civile, et il y a une autre vision qui est celle de la République et des valeurs, qui est le rassemblement", a-t-il affirmé dans la matinée sur France Inter.
Le Premier ministre a réitéré ses propos un peu plus tard, lors d'un déplacement à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), aux côtés de Claude Bartolone. Il a apporté son soutien à celui-ci, tête de liste PS en Ile-de-France, région très convoitée et théâtre d'un duel droite-gauche particulièrement serré et d'une campagne particulièrement houleuse.
Après ses propos polémiques accusant sa rivale Valérie Pécresse (Les Républicains) de défendre "en creux" la "race blanche", le président de l'Assemblée a maintenu ses propos et a renvoyé les Républicains à leur propre "violence" à son endroit, prenant l'exemple du maire de Juvisy-sur-Orge (Essonne) Robin Reda, qui l'a traité d'"élu mafieux".
Ces échanges d'amabilités se sont poursuivis jusqu'aux derniers instants de la campagne: vendredi soir, sur son compte Facebook, Julien Dray, candidat PS en Ile-de-France, a évoqué dans une vidéo un message de "la droite versaillaise" appelant à voter pour Mme Pécresse, à la fin duquel figure selon lui une photo montrant Claude Bartolone et la garde des Sceaux Christiane Taubira, avec la mention "Chassons-les d'Ile-de-France".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.