"Sa porte est sacrée ?" : quand Mélenchon raille Griveaux

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La rédaction de France-Soir
Publié le 07 janvier 2019 - 17:34
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Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon le 24 octobre 2018 à Strasbourg
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© FREDERICK FLORIN / AFP/Archives
"Sa porte est sacrée? La République c'est sa porte?", s'est interrogé ce lundi Jean-Luc Mélenchon au sujet de Benjamin Griveaux.
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"Sa porte est sacrée? La République c'est sa porte?", s'est interrogé ce lundi Jean-Luc Mélenchon après que le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué samedi de ses bureaux rue de Grenelle à Paris après une intrusion violente de "gilets jaunes" avec un engin de chantier dans la cour du ministère.

Pour mieux se moquer de son adversaire politique, il s'est fendu d'un clin d'œil à des phrases que lui-même a prononcées. Jean-Luc Mélenchon s'est moqué de la réaction de Benjamin Griveaux après qu'il a dû être évacué de son ministère samedi 5 lorsque des Gilets jaunes ont enfoncé la porte avec un transpalette.

"Ce n'est pas moi qui ai été attaqué aujourd'hui, c'est la République, les institutions, la forme démocratique du gouvernement", avait en effet assuré Benjamin Griveaux après les faits. Une remarque qui a visiblement amusé le leader insoumis qui s'est fendu du tweet suivant: "Griveaux veut plus de respect pour la porte d'un ministère que Belloubet n'en eu pour celle de chez moi. Sa porte est sacrée? La République c'est sa porte?". 

Lire aussi - "Gilets jaunes": Griveaux dénonce la "capitulation morale" d'"une grande partie" de l'opposition

Un clin d'œil à deux formules qu'avait eu le député des Bouches-du-Rhône lors des perquisitions qui avaient eu lieu à son domicile et au siège de la France insoumise en octobre dernier et qui avait provoqué la colère du chef des Insoumis. "Ma personne est sacrée" et "la République, c'est moi!", s'était alors exclamé Jean-Luc Mélenchon. Des propos qui avaient valu à l'époque des moqueries à l'ancien candidat à l'élection présidentielle.

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dénoncé lundi "une capitulation morale et intellectuelle" et "l'esprit munichois" d'"une grande partie" de l'opposition dans la crise des Gilets jaunes, dont Jean-Luc Mélenchon, qui "a quitté le champ républicain".

Soulignant que le chef de file de La France insoumise n'avait "pas été capable de prononcer le nom d'Emmanuel Macron" pour appeler à voter pour le candidat LREM contre Marine Le Pen dans l'entre-deux-tours de la dernière élection présidentielle, il a dénoncé une "capitulation morale et intellectuelle de la part de Jean-Luc Mélenchon".

Voir:

"Gilets jaunes": Griveaux évacué après une intrusion dans son ministère

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