Sébastien Chenu (FN) accuse les "milices CGT" d'avoir voulu le "lyncher"
Sébastien Chenu se dit "choqué". Le député du Nord et porte-parole du FN affirme avoir été violement pris à partie par des militants CGT ce jeudi 15 alors qu'il participait à une manifestation dénonçant notamment la situation des retraités à Valenciennes.
Selon La Voix du Nord, le député, qui n'était pas invité, a été "violement écarté" et "repoussé physiquement" par des membres du syndicat sous les quolibets et les insultes du type "facho dehors!".
La version du député est un peu plus musclée. Interrogé par Franceinfo, il assure n'avoir échappé au "lynchage" qu'en se réfugiant dans un commerce situé à proximité. "J'étais calme, je ne demandais aucune prise de parole. Pourtant, je n'étais pas le bienvenu. (...) C'est inadmissible qu'un élu de la République soit pris à partie physiquement".
L'élu n'hésite pas à parler des "milices CGT" et de "violence en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique" et a annoncé sur Twitter son intention de porter plainte. Le Front national lui a apporté son soutien. Le parti comme l'élu dénoncent l'absence de réaction de la part du Secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
La CGT revendique desormais mon agression!: "violence en reunion sur personne dépositaire de l'autorité publique"@afpfr @VDNValenciennes https://t.co/YXGitU6JAk
— Sébastien Chenu (@sebchenu) 15 mars 2018
Sébastien Chenu s'offusque également que la CGT "revendique (son) agression", mettant en avant un tweet signé du compte à la cinquantaine d'abonnés '"Syndicat Etudiant et Lycéen CGT du Nord" qui promet de "recommencer".
Du côté de la CGT, on rappelle que le député n'était pas convié. "On le connaît, il fait le coup à chaque fois, il vient provoquer, et attend qu'on parle de lui pour se faire de la pub", a indiqué l'union locale. Elle reconnaît que des "mots doux" ont fusé mais nie les violences.
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