Un 7e djihadiste français condamné à mort en Irak
Un 7e ressortissant français a été condamné à mort en Irak ce mercredi 29 mai. Yassine Sakkam, qui est originaire de Lunel (Hérault) est accusé, comme les six autres terroristes djihadistes, d'appartenir à l'Etat islamique.
Le tribunal de Bagdad a prononcé ce mercredi une septième condamnation à mort contre un ressortissant français accusé d'être un terroriste djihadiste perpétrant des exactions pour le compte de Daech.
Yassine Sakkam, un homme de 29 ans originaire de la commune de Lunel dans l'Hérault, avait quitté la France en 2014 pour rejoindre les rangs du groupe Etat islamique en Syrie.
Il est l'un des djihadistes français les plus médiatisés et est notamment apparu sur plusieurs photos et vidéos en ligne, où il pose souvent avec des armes.
Lors de son audience par la justice irakienne, il a reconnu avoir fait allégeance à Daech, précisé qu'il touchait "un salaire de 70 dollars par mois" et a fait ses excuses en disant "pardon à l'Etat irakien et aux victimes".
Lire aussi: Djihadistes français condamnés à mort en Irak - Le Drian veut éviter l'exécution
Yassine Sakkam est donc le septième terroriste français à écoper de la peine capitale, après Brahim Nejara, Karam El Harchaoui, Kévin Gonot, Léonard Lopez, Salim Machou et Mustapha Merzoughi.
Ils font tous partie du groupe des 11 Français transférés de Syrie en Irak pour être jugés sur les crimes qu'ils ont commis dans ce pays. Les sept condamnés à mort ont trente jours pour faire appel.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a assuré lundi tout faire pour éviter l'exécution de ces individus.
Voir aussi:
Les prisons d'Irak, nouveau vivier pour les djihadistes?
L'Irak propose de juger les étrangers de l'EI pour deux milliards de dollars
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.