Une complotiste connaît la "vraie" raison de l'échec de François Fillon à l'élection présidentielle (vidéo)
Et si François Fillon avait échoué à devenir président par la faute de groupes obscurs? C'est en tout cas ce qu'a expliqué une femme lors de l'émission Quotidien lundi 29. Cette adepte de la théorie du complot était présente au Conseil national des Républicains samedi 27.
Electrice de François Fillon déçue, elle avait visiblement une idée bien arrêtée sur les raisons pour lesquelles le candidat Les Républicains avait perdu dès le premier tour de l'élection présidentielle.
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Et le PenelopeGate ou encore les cadeaux luxueux de Robert Bourgi -l'avocat qui s'est vanté lundi d'avoir réussi à "niquer" le candidat-, n'ont rien à voir là-dedans. Si François Fillon a perdu, c'est uniquement de la faute des médias mais surtout des "francs-maçons et des homosexuels".
"Toutes les télévisions, tous les journalistes ont cassé Fillon", a-t-elle expliqué à Paul Larrouturou. Le journaliste de TMC lui a alors répliqué: "vous ne pensez pas qu'il s'est cassé tout seul François Fillon?".
Et visiblement, "non" le candidat n'a pas lui-même provoqué sa chute. "On va savoir ce qu'il s'est passé. (…) On sait très très bien que c'est les francs-maçons et les homosexuels qui lui ont tiré dans le dos", a poursuivi la femme interrogée sous le regard interloqué du journaliste.
Ne cherchez plus : cette dame connaît la VRAIE raison de la défaite de François Fillon… @PaulLarrouturou #Quotidien pic.twitter.com/syImGcV6mu
— Quotidien (@Qofficiel) 29 janvier 2018
"Ecoutez, Macron le jour de son intronisation, il est allé devant la Pyramide du Louvre. Vous savez que le triangle, ce sont les francs-maçons", at-elle indiqué, sure d'elle.
S'il croyait à une blague, Paul Larrouturou a vite été "rassuré": "non, pas du tout". L'interview a été coupé là: impossible de savoir ce que les homosexuels avaient fait, en connivence avec les francs-maçons, contre François Fillon.
Pour rappel, le candidat Les Républicains était au début de la campagne le grand favori à l'élection présidentielle. La primaire de droite, grâce à laquelle il a pu entrer dans la course, avait d'ailleurs rassemblé plus de 4 millions de votants au second tour, un chiffre plutôt inattendu.
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Ce vote était alors vu par beaucoup comme "l'élection avant l'élection", tant le parti LR était donné gagnant. Emmanuel Macron venait alors tout juste d'annoncer officiellement sa candidature.
Mais les révélations du Canard enchaîné, en janvier 2017, concernant le présumé emploi fictif de Penelope Fillon ont très largement terni l'image de celui qui n'imaginait pas "le général de Gaulle mis en examen". Celles-ci lui ont d'ailleurs valu, comme à sa femme, une mise en examen qui ne l'a pas fait renoncer à la course à la présidence pour autant, avec une toisième place décevante à la clé.
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