Une sénatrice s'étonne de l'existence d'une niche fiscale en France en faveur de Tsahal
La sénatrice UDI-UC de l'Orne, Nathalie Goulet a fait part de son étonnement au secrétaire d'Etat chargé du budget, Christian Eckert, de la possibilité offerte aux contribuables français qui font un don à l'armée israélienne, Tsahal, de bénéficier d'une réduction d'impôts de 60%.
"Mme Nathalie Goulet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre des finances et des comptes publics chargé du budget sur la réglementation actuelle qui permet aux Français et Françaises qui font des dons à l'armée israélienne (Tsahal), de défiscaliser leurs dons et leur donne le droit à 60 % de réduction d'impôts, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Il s'agit donc d'une niche fiscale payée par le contribuable français au profit d'une armée étrangère.
Elle souhaiterait avoir l'explication de cette disposition exorbitante du droit commun" explique le communiqué du Sénat.
Également vice-présidente de la commission de la Défense, la sénatrice de l'Orne avait posé la question le 10 mars, pour attirer son attention sur le sujet. Souhaitant "avoir l'explication de cette disposition exorbitante du droit commun", elle souligne qu'il s'agit là "d'une niche fiscale payée par le contribuable français au profit d'une armée étrangère".
La sénatrice n’a pour le moment reçu aucune réponse de la part du ministre. En revanche, sa question a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Elle a ainsi affirmé avoir fait l’objet de menaces de mort suite à sa question sur cette niche fiscale. Face à la polémique qui enfle, Nathalie Goulet a cependant voulu éteindre l’incendie, estimant sur son compte Twitter, qu’il serait plus sage "de ne plus parler de cette lamentable affaire".
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