Whirlpool à Amiens : Macron interpellé par Ruffin et Bertrand, alliés de circonstance (vidéo)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 03 octobre 2017 - 15:28
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Emmanuel Macron (c), candidat à la présidentielle, s'adresse aux salariés de Whirlpool, le 26 avril
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© Eric FEFERBERG / AFP/Archives
Menacé de fermeture, Whirlpool a trouvé un repreneur depuis la première passe d'armes entre les deux hommes.
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Accusé de favoriser les plus riches, Emmanuel Macron a réinvesti ce mardi le terrain social en retrouvant à Amiens les salariés de Whirlpool, mais aussi le député LFI François Ruffin, venu l'interpeller sur la question des intérimaires, oubliés du projet de reprise. Xavier Bertand était aussi de la partie.

Match retour à Amiens entre François Ruffin et Emmanuel Macron ce mardi 3. En avril dernier, en pleine campagne présidentielle, les deux hommes s'étaient déjà écharpés sur le parking de l'usine Whirlpool, mais cette fois-ci, le député de la France insoumise est venu avec un allié de circonstances en la personne du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand.

Menacé de fermeture, Whirlpool a trouvé un repreneur depuis la première passe d'armes. La société WN du Picard Nicolas Decayeux a déposé une offre de reprise qui devrait créer 277 emplois sur ce site qui employait 300 CDI, 250 intérimaires en quasi-temps plein et une centaine de personnes chez le sous-traitant pour les plastiques Prima.

Et c'est justement sur la question des intérimaires que François Ruffin a interpellé le président de la République. Ce dernier a affirmé qu'il ne "toucherait pas au plan social et au plan de reprise". Et d'ajouter: "Aller faire du contentieux aujourd'hui, alors que la priorité est de créer de l'emploi et de l'activité (...), non, je ne vais pas vous faire de la pipe, j'ai toujours dit la vérité. Donc, ça c'est une mauvaise idée", a-t-il encore souligné.

"Je n'ai pas envie de faire capoter le plan social et le projet actuel", lui a répondu Emmanuel Macron. Soulignant au passage qu'"Aller faire du contentieux aujourd'hui, alors que la priorité est de créer de l'emploi et de l'activité (...), non, je ne vais pas vous faire de la pipe, j'ai toujours dit la vérité. Donc, ça c'est une mauvaise idée".

Troisième homme du match, Xavier Bertrand s'est tenu à distance de l'affrontement avec le chef de l'Etat et a simplement fait remarquer devant la presse rassemblée devant l'usine: "Il n'y a pas que la nouvelle économie, il y a aussi l'industrie. (...) Il faut un ministre de l'Industrie. Quand il n'y a pas de ministre de l'Industrie dans un gouvernement, ça veut dire quelque chose".

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