Brexit : le Royaume-Uni attend "une vision claire" pour enclencher sa sortie de l'UE

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 27 juin 2016 - 11:49
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Le drapeau des partisans du "Brexit"
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©Chris J. Ratciffe/AFP
L'économie est "prête à affronter ce que l'avenir nous réserve" selon le gouvernement britannique.
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Le gouvernement britannique essaie de temporiser et de ne pas précipiter sa sortie de l'Union européenne. Les autorités britanniques déclarent attendre le moment opportun.

Le ministre britannique des Finances, George Osborne, a prévenu lundi que le Royaume-Uni n'activera l'article 50 pour quitter l'UE qu'au moment opportun, assurant que l'économie britannique était prête à affronter les turbulences provoquées par la décision de quitter l'Union.

"Le Royaume-Uni seul peut activer l'article 50. De mon point de vue, nous ne devrions le faire que lorsque nous aurons une vision claire des nouveaux arrangements recherchés avec nos voisins européens", a expliqué M. Osborne lors d'un court discours au Trésor, sa première intervention télévisée depuis la décision des Britanniques de quitter l'UE lors du référendum du 23 juin.

Partisan virulent du maintien dans l'UE, M. Osborne avait fait campagne auprès de son Premier ministre, le conservateur David Cameron, pour maintenir l'attachement du pays à Bruxelles.

La défaite de son camp actée, il a souligné que le Premier ministre avait donné "du temps" au pays "pour décider quelle nouvelle relation établir en repoussant l'activation de l'article 50 jusqu'à ce qu'il y ait un nouveau Premier ministre cet automne".

Il a ajouté que l'économie britannique était "prête à affronter ce que l'avenir nous réserve", au moment où les marchés financiers s'inquiétaient des conséquences du Brexit.

Après six ans de politique conservatrice, M. Osborne a jugé que l'économie était en bien meilleure situation, avec une croissance robuste, des banques bien capitalisées et un déficit budgétaire réduit.

"Résultat, notre économie est plus robuste pour affronter les défis auxquels notre pays fait face", a-t-il souligné.

Il a aussi insisté sur la "coordination" constante entre son gouvernement, la banque centrale britannique et les autorités des autres pays du club des pays riches du G7, de façon à limiter la volatilité sur les marchés.

La livre et les marchés boursiers continuaient de baisser lundi après avoir lourdement chuté vendredi, réagissant au choc du résultat de la victoire des partisans du Brexit au référendum. Les financiers s'attendaient à de nouveaux mouvements brutaux lundi.

L'article 50 du Traité de Lisbonne est une clause qui prévoit la mise en oeuvre, encore inédite, du retrait d'un des pays membres de l'Union européenne.

 

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