Grèce : les négociations s’éternisent sur le nouveau programme d'aide financière
Cela négociait ferme à Bruxelles ce samedi. Les membres de l'Eurogroupe (les ministres des Finances des pays de la zone euro) se réunissaient sur les nouvelles réformes proposées par le gouvernement grec en échange d’un troisième programme d’aide internationale. Débuté à 15h00, la réunion n’était toujours pas terminée à 18h30, laissant présager de discussions particulièrement tendues.
Plusieurs participants à l'Eurogroupe ont d'ailleurs multiplié les déclarations à leur arrivée, faisant monter la pression sur le gouvernement d'Alexis Tsipras, le Premier ministre grec. Peu optimiste, le ministre des Finances allemand Wolfang Schäuble a estimé que les négociations allaient être "extrêmement difficiles, et les propositions avancées la Grèce sont loin d'être suffisantes".
Même son de cloche chez le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui a notamment estimé que la réunion allait "être difficile, car les réformes ne suffisent pas. Le principal problème est la confiance entre Athène et ses partenaires européens", a-t-il lancé. Les Pays-Bas, par l’intermédiaire de leur secrétaire d'Etat aux finances néerlandais, Eric Wiebes, ont aussi fait part de leurs doutes quant à la capacité de la Grèce à mener les réformes d'austérité.
Michel Sapin a souhaité pour sa part calmer le jeu. Le ministre français des Finances a jugé que la France jouera un rôle de "trait d'union" jusqu'au bout dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers.
Selon les premières informations, le nouveau programme serait très semblable à celui que les Grecs ont rejeté massivement lors du référendum du 5 juillet.
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