Le Japon frappé par un second séisme, au moins 18 morts et de nombreux dégâts

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 16 avril 2016 - 13:17
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©Yusuke Ogata/AP/SIPA
Un second tremblement de terre a frappé l'archipel nippon dans la nuit du vendredi 15 à ce samedi.
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Des dizaines d'habitants étaient encore pris au piège ce samedi après un nouveau séisme dans le sud-ouest du Japon, qui a tué au moins 18 personnes et a provoqué des dégâts matériels considérables.

Alors que le Japon était encore sous le choc du premier séisme survenu jeudi 14 et qui a coûté la vie à 9 personnes, un second tremblement de terre a frappé l'archipel nippon dans la nuit du vendredi 15 à ce samedi. D'une magnitude de 7,1 sur l'échelle de Richter, le sinistre a provoqué la mort d'au moins 18 personnes et à provoquer de nombreux dégâts dans le sud-ouest du pays.

La secousse est survenue samedi à 01hh5 locale - soit vendredi à 18h25 en France – dans la province de Kumamoto sur l'île de Kyushu à une profondeur de 10 km seulement, suivi de multiples répliques. Ce nouveau tremblement de terre a provoqué de nombreuses destructions, incendies et glissements de terrain. Des habitants se sont précipités dans les rues quand d'autres se sont retrouvés pris au piège sous les décombres de bâtiments effondrés.

Les secours, renforcés par des effectifs de l'armée d'autodéfense japonaise, sont encore à pied d'œuvre pour tenter de porter secours aux habitants des régions sinistrés. On estime qu'au moins 80 personnes sont encore coincées sous les décombres et doivent être extraites en urgence.

"Nous devons avant tout sauver des vies. Nous devons agir vite", a lancé le premier ministre Shinzo Abe qui a annulé sa visite dans la région et convoqué un conseil de crise. "La météo devrait se dégrader, des pluies et du vent sont attendus et nous redoutons des glissements de terrain et autres désastres", a-t-il averti. Le gouvernement va envoyer des renforts au cours du week-end, portant à 20.000 les effectifs sur place.

Quelque 65.000 habitants, se retrouvant sans toit, ont trouvé refuge dans des centres d'accueil, tandis que des dizaines de milliers de foyers étaient toujours privés d'eau, d'électricité et de gaz. Aucune anomalie n'a été détectée sur les trois réacteurs nucléaires de cette partie du sud du Japon, a assuré un responsable gouvernemental apaisant la crainte d'un épisode similaire à celui de Fukushima.

Les autorités avaient dans un premier temps redouté un tsunami avant de lever leur avis de risque de raz-de-marée. Le premier séisme enregistré jeudi d'une magnitude de 6,5 avait détruit nombre de maisons dans la petite ville de Mashiki de la préfecture de Kumamoto, à quelque 900 kilomètres de Tokyo.

 

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