Le pape François a ouvert la porte sainte et lancé le jubilé de la miséricorde
Le pape François a lancé ce mardi 8 le jubilé de la Miséricorde, l'année sainte qu'il a fortement voulue, en ouvrant la porte sainte de la basilique Saint-Pierre devant des dizaines de milliers de fidèles.
Le pape a franchi le premier cette porte, d'ordinaire murée, immédiatement suivi par son prédécesseur, le pape émérite Benoit XVI, invité par Jorge Bergoglio à cette cérémonie retransmise en direct et en mondovision. C'est la première fois dans l'histoire de l'Eglise que deux papes lancent un jubilé.
A l'issue d'une messe dans laquelle il a rappelé aux 1,2 milliard de catholiques la nécessité de ne pas refermer "la porte que le concile Vatican II a ouvert vers le monde", le pape a prononcé la formule, en italien, qui inaugure depuis 700 ans les jubilés: "ouvrez-moi les portes de la justice".
S'adressant à des centaines de cardinaux, évêques et prêtres près de l'autel, et plus loin à la foule, cantonnée derrière des barrières de sécurité, le pape, âgé de 78 ans et qui semblait fatigué, a insisté sur l'actualité du concile Vatican II (1962/65). Le jubilé de la Miséricorde a été décidé pour commémorer la fin de ce concile il y a 50 ans.
Ce dernier, a-t-il souligné, ne se réduit pas "seulement à la richesse des documents produits", mais "a été une véritable rencontre avec les hommes de notre temps" d'une "Eglise poussé par l'Esprit Saint à sortir des obstacles qui l’avaient refermée sur elle-même".
Cette volonté d'ouverture de l'Eglise porte la marque du pape François, qui s'est lancé depuis son accession au trône de Saint-Pierre en 2013 dans une œuvre réformatrice de l'Eglise. A la suite de Jorge Bergoglio et de Joseph Ratzinger, une longue procession de cardinaux, évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs se dirigera ensuite vers la tombe de l'apôtre Pierre, fondateur de l'Eglise.
Dès la fin de la cérémonie, qui se conclura par l'Angelus, les pèlerins pourront à leur tour franchir cette porte, qui, selon la tradition de l'Eglise, leur permet de recevoir l'"indulgence plénière" pour le pardon de leurs fautes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.