Mort d'un soldat français blessé au Mali
Il a succombé à ses blessures. Blessé en octobre au Mali, le sergent-chef Alexis Guarato, membre des forces spéciales françaises déployées dans le pays dans le cadre de l'opération Barkhane, est décédé dans la nuit de mercredi 25 à ce jeudi 26.
"C'est avec une grande tristesse que le président de la République a appris la mort cette nuit d'un sergent-chef du commando parachutiste de l'air N°10", basé à Orléans-Bricy (Loiret), a déclaré l'Elysée dans un communiqué. François Hollande "exprime son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales" et salue le courage des soldats français engagés "pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes". "Le chef de l'Etat adresse ses très sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses frères d’armes, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances", conclut le communiqué.
Le 13 octobre, Alexis Guarato et deux autres soldats circulaient dans le nord du Mali quand leur véhicule avait sauté sur une mine. Grièvement blessés, les trois militaires du Commandement des Opérations Spéciales (COS) avaient alors été évacués vers la France et pris en charge par l'hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine).
"Sous officier d'une grande valeur", Alexis Guarato "avait notamment été engagé en Afghanistan, en Côte d'Ivoire et dans la bande sahélo-saharienne au sein du groupe d'action CPA 10. Il est mort en combattant les groupes armés terroristes", précise l'état-major des armées sur son compte Twitter.
L'opération Barkhane compte 3.000 militaires français dans cinq pays de la région du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso), dont environ 1.300 au Mali. Elle se concentre sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes djihadistes. Le 1er août 2014, elle a succédé à l'opération Serval qui, depuis janvier 2013, traquait les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali.
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