Bill Cosby : son étoile vandalisée sur Hollywood

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AZ
Publié le 06 décembre 2014 - 13:24
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L'étoile de Bill Cosby sur Hollywood Boulevard.
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©Nick Ut/Sipa
L'étoile de Bill Cosby, vendredi 5.
©Nick Ut/Sipa
L'étoile de Bill Cosby, située sur Hollywood Boulevard, a été vandalisée dans la nuit de jeudi 4 à vendredi 5. L'acteur est accusé d'agressions sexuelles par une vingtaine de femmes.

Les étoiles sur Hollywood Boulevard ne sont pas gravées dans le marbre. Elles aussi peuvent faire l'objet de vandalisme. C'est le cas de celle de Bill Cosby. Trois inscriptions "violeurs" ont été écrites sur l'étoile du comédien, située sur le célèbre "Walk of Fame", à Los Angeles. Rendu célèbre grâce au succès du "Cosby Show", sitcom qu'il a créé dans les années 80, le comédien est accusé d'agressions sexuelles par une vingtaine de femmes.

Ces dernières semaines, près de vingt femmes ont déjà témoigné pour accuser le comédien de 77 ans de les avoir agressées sexuellement. Après les accusations de trois femmes mercredi 3, une nouvelle victime est sortie de l'ombre et a déclaré, vendredi 5, sur CNN avoir été violée par Bill Cosby en 1972 alors qu'elle travaillait comme serveuse habillée en "Playboy Bunny". Selon la victime, l'acteur l'a droguée après l'avoir invitée dans sa chambre d'hôtel à Chicago en lui offrant un verre de Grand Marnier.

Cosby "est un violeur en série", a-t-elle insisté sur la chaîne américaine d'information. L'accusatrice a ajouté qu'il a violé au moins 12 autres Playboy Bunnies. Elles"ne veulent pas parler parce qu'elles ont honte, peur, qu'elles sont mariées", a-t-elle déclaré.

Quelques jours plus tôt, Judy Huth a porté plainte contre le comédien à Los Angeles, l'accusant de l'avoir droguée puis violée à l'âge de 15 ans au Playboy Mansion en 1974. Jusque-là, Bill Cosby avait choisi de répondre à ces accusations par le silence. Mais jeudi 4, l'acteur a décidé de riposter. En découvrant cette accusation, la star déchue du petit écran a décidé de porter plainte à son tour contre Judy Huth, affirmant qu'elle a tenté de lui extorquer jusqu'à 250.000 dollars contre l'abandon de toutes poursuites.

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