Chômage partiel : La Ministre du Travail appelle à recruter pour recourir au chômage partiel ! Ubuesque !
La Ministre du Travail a appelé les stations de sports d’hiver à recruter, même si les saisonniers doivent ensuite connaître le chômage partiel.
Alors que le Ministre de la Santé souligne que la situation sanitaire dans le pays présente quelques signes porteurs d’optimisme, des pans entiers de l’économie nationale restent néanmoins totalement à l’arrêt. C’est le cas des stations de sports d’hiver, qui auraient dû ouvrir au début du mois de décembre pour accueillir leurs premiers clients.
Les stations de ski en attente de l’autorisation d’ouverture
Il leur faudra patienter, car tous les membres du gouvernement ne cessent de rappeler la volonté de ne pas vouloir aller trop vite. Pour autant, le mois de décembre reste une période essentielle à ce secteur économique, puisqu’il constitue 20 % de leur activité. Et après une fin de saison déjà écourtée par la Covid-19, les professionnels espèrent bien pouvoir bien commencer celle-ci.
Pour faire face à l’afflux de touristes, les stations de sports d’hiver recrutent ainsi chaque année plus de 120.000 saisonniers, qui permettent d’accueillir les clients dans les meilleures conditions.
Alors qu’aucune décision n’a encore été prise, la Ministre du Travail, Mme Elisabeth Borne a tenu à rassurer les professionnels concernés en leur demandant de tout faire pour se préparer à reprendre, quand le moment sera venu.
« J'ai voulu rassurer les professionnels du secteur, leur dire qu'on est en train de regarder comment on peut leur donner une assurance, pour qu'ils recrutent les saisonniers. Ils pourront bénéficier, si nécessaire, d'activités partielles. »
Les professionnels du secteur sont donc bien appelés à recruter leurs saisonniers, même s’ils doivent leur appliquer immédiatement le chômage partiel. Une décision inimaginable il y a quelques mois, et qui pourtant semble faire l’unanimité aujourd’hui.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.