Goodyear : dix anciens salariés, dont le leader CGT, en garde à vue

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 17 février 2015 - 16:47
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Police nationale photo d'illustration uniforme
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©Pol Emile/Sipa
Parmi les personnes arrêtées figure Mickaël Wamen, 43 ans, qui était le leader cédétiste de l'usine d'Amiens-Nord au moment des faits.
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Dix "ex-Goodyear" ont été placés en garde à vue ce mardi matin pour avoir séquestré deux cadres de l'usine d'Amiens-Nord en janvier 2014.

Les dix "ex-Goodyear" doivent répondre d'accusations de séquestration. Dix anciens salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord ont été placés ce mardi matin en garde à vue. Lors de la fermeture de leur usine décidée par la direction du groupe et qui avait aboutit en janvier 2014 au terme de longs mois d'une lutte syndicale féroce, ils avaient retenu durant une trentaine d'heures le directeur des ressources humaines et le directeur du site.

Les dix anciens salariés, presque tous syndicalistes de la CGT, ont reçu récemment une convocation devant la police nationale pour répondre de faits qui leur sont reprochés. C'est à cette occasion qu'ils ont été placés en garde à vue. Tous s'étaient illustrés en menant la fronde sociale contre la fermeture de leur usine, il y a un peu plus d'un an maintenant.

Parmi les personnes arrêtées figure Mickaël Wamen, 43 ans, qui était le leader cédétiste de l'usine d'Amiens-Nord au moment des faits, révèle Le Figaro.

Début janvier 2014, les salariés du site d'Amiens-Nord avaient séquestré deux responsables de leur usine: le DRH Bernard Glesser et le directeur de production Michel Dheilly. Après une trentaine d'heures de tensions, les deux hommes avaient finalement été relâchés sans violences. Goodyear avait immédiatement déposé une plainte pour "détention et séquestration".

Après une longue lutte pour tenter d'empêcher la fermeture de l'usine, la CGT, ultra-majoritaire sur le site, avait signé un accord rendant effective la fermeture de l'usine d'Amiens-Nord, qui employait 1.173 salariés.  

 

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