Le couvre-feu à Paris et dans les grandes métropoles en question avant le discours d’Emmanuel Macron

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FranceSoir
Publié le 13 octobre 2020 - 16:12
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Une femme traverse une rue déserte, le 21 avril 2020 à Paris, pendant le confinement instauré en France pour lutter contre l'épidémie de coronavirus
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© Christophe ARCHAMBAULT / AFP/Archives
L'hypothèse du couvre-feu est sur la table, mais on ignore encore si elle sera retenue
© Christophe ARCHAMBAULT / AFP/Archives
Un conseil de défense sanitaire se tenait ce matin, à la veille de l’intervention télévisée du président de la République. Parmi les prochaines mesures envisagées, le couvre-feu territorialisé. 
 
Les habitants de certaines métropoles, et en premier lieu Paris, pourraient-ils se voir imposer un couvre-feu comme en Guyane ? A savoir une interdiction pure et simple de sortie entre 23 heures et 5 heures du matin ?
 
L’hypothèse est sur la table, parmi d’autres, face à ce que l’exécutif appelle clairement, désormais, la « deuxième vague » de l’épidémie de coronavirus.
 
Cela dit, s’il fait couler beaucoup d’encre, le terme de couvre-feu recouvre des réalités différentes. Il est par exemple utilisé en Allemagne, alors qu’en réalité ce sont les commerces, bars et restaurants qui ferment à 23 heures à Berlin et Francfort, sans restrictions de circulation. 
 
Pourquoi un couvre-feu ?
 
Jean Castex l’a admis lundi matin sur France Info, empêcher les rassemblements dans le cercle privé n’est « juridiquement pas possible », alors qu'ils sont l'une des principales sources de contaminations à la Covid-19, selon les autorités sanitaires. Il semble en effet hors de question d’autoriser les policiers à frapper aux portes comme cela se fait au Québec
 
Un couvre-feu permettrait par la force des choses de limiter les déplacements nocturnes, les soirées chez les uns et les autres et donc les interactions sociales. Se pose, tout de même et entre autres, la question de la surveillance de son application. 
 

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