Plan d’épargne entreprise (PEE) : patrons et salariés y gagnent
Depuis 2019, le plan d’épargne entreprise (PEE) a connu plusieurs évolutions, le rendant plus attractif. Les salariés disposent ainsi d’une solution d’épargne prometteuse, alors que les entreprises peuvent renforcer leur stratégie sociale en aidant leurs salariés à se constituer un capital en échange d'un cadre fiscal plus favorable.
Modifié depuis 2019, le plan d’épargne entreprise (PEE) apparait être un placement particulièrement avantageux tant pour les salariés que pour les entreprises. Désormais, toute entreprise, employant au moins un salarié y compris un conjoint collaborateur, peut mettre en place un tel dispositif.
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Des abondements pour rendre l’épargne plus attractive
Chaque salarié peut demander le versement automatique d’une partie de son salaire sur le PEE ou programmer lui-même ses versements. Lorsqu’un accord d’entreprise le prévoit, un abondement est alors réalisé par l’entreprise. Cette épargne d’entreprise est strictement encadrée avec des seuils à ne pas franchir:
- Les versements du salarié ne peuvent pas dépasser 25 % de la rémunération brute annuelle
- Les abondements ne peuvent pas représenter plus du triple des versements du salarié ni être supérieurs à 8 % du plafond annuel de la Sécurité sociale soit 3290.88€ pour l’année 2020. A noter que le plafond peut être revu à la hausse si le salarié investit dans des actions de l’entreprise.
Intéressement et participation pour rendre le PEE encore plus attrayant
Bien que l’intéressement, calculé selon des règles détaillées dans l’accord d’entreprise, soit toujours facultatif, la participation, basée sur les bénéfices de l’entreprise, est obligatoire pour toutes les entreprises de plus de 50 salariés. Pour chacune de ces primes, sans avis contraire du salarié, les sommes sont versées directement sur le plan d’épargne entreprise.
Une rentabilité optimale pour le plan d’épargne entreprise
En choisissant d’épargner via le PEE, le salarié accepte de conserver les fonds bloqués pendant 5 ans, mais des dérogations existent: rupture du contrat de travail, mariage ou PACS, naissance ou adoption, divorce ou dissolution, agrandissement de la résidence principale...
En contrepartie, le taux de cotisations salariales sur les abondements, les primes de participation et d’intéressement est réduit à 9.7 % contre 22 %. Et au moment du déblocage des fonds, les plus-values sont exonérées de l’impôt sur le revenu et donc uniquement soumises aux cotisations sociales (17.2 %).
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