Les restaurants de Paris (et la petite couronne), de Marseille, d’Aix-en-Provence et de Guadeloupe peuvent ouvrir à leurs horaires habituels. Mais avec un protocole sanitaire renforcé. Voici les nouvelles règles.
Envisagée, et proposée par les représentants de la profession, la prise de température à l’entrée des restaurants n’a finalement pas été retenue par le gouvernement et le Haut conseil de la santé publique.
Pour les clients – hormis bien sûr le fait que les restaurants ne ferment pas -, c’est à peu près la seule bonne nouvelle du protocole désormais en vigueur dans les établissements des zones en alerte maximale. Ajoutons tout de même qu'ils pourront prendre le temps de déguster leurs plats, puisque la fermeture anticipée n'est plus imposée.
Nom et numéro de téléphone
La traçabilité des clients est au cœur du protocole, au cas où… Les restaurateurs doivent donc tenir un « cahier de contact » avec les nom, prénom, numéro de téléphone et éventuellement email des convives.
Ce cahier, dont les données seront nous dit-on supprimées au bout de deux à quatre semaines, pourra être transmis à l’Agence régionale de santé si un cas positif était dépisté dans le restaurant. Les clients pourraient ainsi être plus facilement contactés.
Voilà qui fait furieusement penser à l’application StopCovid, et puisque l’on en parle, les clients seront « fortement incités » (dixit les ministères de la Santé et de l’Economie) à la télécharger.
Six à table
Pour limiter le risque de contamination à la Covid-19, il a un temps été question d’allonger la distanciation entre les tables à 1,5 mètre, ce qui aurait largement réduit la capacité des établissements. Les restaurateurs ont obtenu de garder le mètre règlementaire, mais concédé en contrepartie un nombre de convives limité.
Ainsi, il n’est pas possible de s’installer à plus de six à une table – deux couples avec trois enfants, c’est râpé.
Une fois à table justement, où ils trouveront du gel hydroalcoolique, les clients ont désormais l’obligation de garder leur masque sur le visage, hormis dans les moments où ils consomment.
Et pour limiter leur déplacement, le paiement de l’addition se fera systématiquement à la table, et non plus au comptoir.