Statu quo dans le confinement, Jean Castex donne rendez-vous aux commerçants le 1er décembre

Auteur(s)
FranceSoir
Publié le 12 novembre 2020 - 20:35
Image
Magasin à Lyon le 10 novembre 2020. Sur la vitrine une pancarte "A Vendre" renvoyant sur la ligne téléphonique de l'Elysée pour alerter sur la situation critique des commerces
Crédits
© JEFF PACHOUD / AFP
Les commerces rouvriront au plus tôt le 1er décembre
© JEFF PACHOUD / AFP
La réouverture des commerces dits non essentiels se fera au plus tôt début décembre. Et cela ne concernera ni les bars, ni les restaurants, ni les salles de sport.
 
Le premier ministre a tenu à apporter jeudi soir quelques perspectives pour les prochaines semaines, en plus de son point de situation. 
 
Plus de 10 000 morts en France en deux mois, un décès sur quatre dû à la Covid-19 dans le pays, une nouvelle hospitalisation toutes les trente secondes (le décompte à la Olivier Véran est bien l’élément de langage en vogue dans l’exécutif), 40% des personnes en réanimation qui ont moins de 65 ans : Jean Castex a commencé par rappeler que « l’impact sanitaire reste très lourd ».
 
Mais il a aussi souligné les premiers effets du confinement, « cohérents avec ce que nous recherchions ». La forte baisse des déplacements, le télétravail, etc., ont permis un ralentissement des nouvelles contaminations, moins 16% sur les 7 derniers jours, toujours selon Jean Castex. Avec le décalage de temps, le pic pourrait intervenir dans les hôpitaux en début de semaine prochaine.
 
En conséquence… 
 
« Il serait irresponsable de lever ou d’alléger le dispositif »
 
La lueur d’espoir reste donc fragile et comme nous l’annoncions ce matin, c’est bien le statu quo dans les mesures de confinement, tant pour les déplacements, les attestations, que la situation dans les établissements scolaires. Et ne nous leurrons pas, elles resteront en place au-delà du 1er décembre. 
 
« La seule chose qui pourrait changer, c’est que les commerces pourraient rouvrir »
Jean Castex a pris soin de préciser immédiatement après cette annonce que les potentielles réouvertures des librairies, magasins de jouets et autres boutiques, seraient liées à un nouveau protocole sanitaire et ne concerneraient pas, quoi qu’il en soit, ni les bars, ni les restaurants, ni les salles de sport. 
 
Loyers : un crédit d’impôt pour les bailleurs
 
Pour ces derniers, « les difficultés s’inscrivent sur le long terme », a pour sa part précisé Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie accompagnait le premier ministre, tout comme ceux du Travail et de l’emploi, de l’Education nationale et bien sûr de la Santé. 
 
En matière économique justement, la principale annonce est celle de l’accord (enfin) trouvé sur la question des loyers.
 
Le nouveau dispositif, qualifié de « simple et massif », consiste en un crédit d’impôt de 50% du montant du loyer pour les bailleurs qui renonceront au loyer du mois de novembre. Pour les locaux des entreprises de plus de 250 salariés fermées, ce crédit sera d’un tiers du montant du loyer.
 
Noël en ligne de mire
 
Pour les particuliers, on se prépare donc à un prolongement des mesures, alors que tout le monde a bien sûr en tête les fêtes de fin d’année…
 
A la question de savoir si les Français peuvent commencer à réserver leurs billets pour les vacances, Jean Castex estime qu’il est « un peu tôt ». 
 
« Notre objectif est de pouvoir procéder à un nouvel allègement aux vacances de Noël », a précisé le premier ministre parlant de l’espérance de fêtes en famille. Quoiqu'il en soit, 
 
« Il n’est pas raisonnable d’espérer pouvoir organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment le 31 décembre »
 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

26/12 à 14:34
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.