Wish devra s’expliquer sur ses pratiques commerciales condamnables
La DGCCRF a saisi le tribunal de Paris pour les pratiques commerciales du site Wish. Ultra-présent sur Facebook, le site est accusé de pratiques trompeuses et abusives, mais aussi de contrefaçons.
Lancé en 2011, le site Wish s’est hissé depuis plusieurs années dans le podium des sites marchands les plus actifs en France et en Europe. Sur le vieux continent, le site chinois revendique plus de 40 millions d’utilisateurs actifs. Wish est une place de marché, mettant en relation les consommateurs et les entreprises, quasi-exclusivement chinoises, et depuis plusieurs années, certains dénoncent des pratiques commerciales agressives et trompeuses.
La mise en cause par la DGCCRF
L’enquête réalisée par la DGCCRF a conduit cette dernière à transmettre le dossier au tribunal judicaire de Paris. De nombreux manquements sont pointés du doigt, à commencer par les publicités trompeuses. Pour attirer ses clients, le site chinois inonde Facebook de publicités, reposant sur des promotions imaginaires. Les promotions s’appuient sur des prix de base, ne correspondant à rien et/ou invérifiables.
La qualité et la conformité des produits sont aussi mis en cause, et en la matière le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O dénonçait déjà sur Twitter la place de marché chinoise en soulignant, que les masques vendus n’étaient pas conformes aux normes. Il appelait la population à la plus grande vigilance.
Les Français-e-s qui utilisent l’application pour y trouver du low cost doivent savoir qu’ils y trouveront surtout des arnaques.
Enfin, les contrefaçons font également partie des reproches adressés à la société, qui joue trop sur la confusion avec les marques préférées notamment des plus jeunes. Et le site lui-même est conscient de la situation, puisque la direction du site précisait dans un document officiel :
« Notre marque pourrait souffrir si nos marchands recourent à des pratiques non éthiques ou illégales, comme la vente de produits frauduleux ou contrefaits. »
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