Coup de semonce du Président de la République aux entreprises qui multiplient les stages !
C’est un avertissement, que le Président de la République a lancé aux entreprises, en les exhortant à privilégier, quand cela était possible, le recrutement d’un alternant ou d’un apprenti à la multiplication des stages.
"Notre jeunesse doit être la priorité de cette relance. Parce que c’est à elle qu’on a demandé le plus gros effort pendant la crise sanitaire"
a déclaré le président de la République. Les annonces n’ont pas manqué hier pour confirmer cette volonté. Outre l’exonération de charges sociales pour l’embauche des plus jeunes et la création de contrats « aidés », Emmanuel Macron a rappelé l’importance de la formation et notamment de l’alternance et de l’apprentissage.
Retrouver la dynamique de l’alternance et de l’apprentissage
Après avoir rappelé, qu’avant la crise, l’alternance et l’apprentissage renouaient avec la croissance et que la barre symbolique des 500.000 apprentis aurait du être franchie en 2020, il a insisté pour que cette dynamique soit retrouvée dans les meilleurs délais. Combattif, le Chef de l’Etat a annoncé son ambition, celle de ne «perdre la bataille de l'apprentissage».
En revanche, il a insisté pour que tous les acteurs jouent le jeu, et que certaines entreprises ne substituent pas la multiplication de stages à un recrutement d’un jeune en alternance ou en apprentissage.
«Quand je vois des entreprises, des grandes entreprises qui préfèrent prendre des stagiaires et de la précarité plutôt que signer un contrat pro ou signer avec un alternant, c'est irresponsable»
Interrogé sur le sujet, il a déclaré ne pas envisager une législation, qui pourrait se révéler improductive, mais a souligné avoir demandé au Ministère du Travail de vérifier la bonne volonté des uns et des autres.
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