Monuments historiques, un patrimoine à l’abandon en période de confinement ?
Plus de 45.000 édifices constituent le patrimoine historique de la France. Monuments historiques classés ou inscrits, ces lieux de mémoire ont du fermer leur porte depuis le début du confinement. Comme bien d’autres pans de l’industrie culturelle, le secteur souffre de ce « manque à gagner », mais pas seulement.
Un devoir de protection mis entre parenthèses
Mais ces monuments historiques, dont les Français sont friands (12 millions de visiteurs ont profité de de l’édition 2019 des Journées européennes du Patrimoine) doivent aussi être protégés et entretenus. Ils représentent une mémoire nationale, dont nous ne sommes que les dépositaires, à charge pour nous de les transmettre aux générations futures.
Et en période de confinement, les travaux d’entretien et les chantiers de restauration se sont arrêtés du jour au lendemain, comme par exemple, le plus emblématique de ces chantiers, celui de Notre Dame de Paris.
Un patrimoine à protéger et à transmettre aux générations futures
Bien qu’il n’existe pas encore péril en la demeure, et que le secteur peut se réjouir de la reprise des travaux sur bien des chantiers de travaux publics, une autre question taraude les acteurs du patrimoine historique. Les financements existeront-ils encore à la sortie de cette crise, au vu des sommes conséquentes dépensées pour soutenir l’économie françaises ?
Pour préparer l’après-confinement, un hashtag a été lancé sur les réseaux sociaux par d’innombrables monuments historiques de France : #CetÉtéJeVisiteLaFrance. Il s’agit d’inciter les Français à (re)découvrir les beautés et les richesses de l’Hexagone et ainsi soutenir ces monuments historiques, qui nécessitent, plus que jamais, l’attention qu’ils méritent.
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