Un repas végétarien par semaine dans les cantines : une ambition en passe d’être tenue !
Entrée en vigueur au 1er novembre 2019, la loi EGalim (Agriculture et alimentation) a initié une expérimentation de deux ans pour que chaque écolier, collégien et lycéen ait accès à un repas végétarien par semaine.
Greenpeace a publié une cartographie de ces cantines, pour analyser la situation. Avec un milliard de repas servis chaque année, les cantines scolaires ont dû se réorganiser et se former à la cuisine sans viande et sans poisson. Et cela s’est fait sans l’accompagnement des autorités publiques, puisque le guide de bonnes pratiques n’a été publié qu’en juillet dernier. Proposer un menu végétarien, qui plaise aussi aux gouts des enfants, les enjeux sont multiples.
Une mise en œuvre complexe mais des résultats encourageants
Pourtant, les cantines scolaires se sont mobilisées à en croire l’étude de Greenpeace. 71 % des écoliers disposent désormais de ce choix (contre 10 % en 2018), alors que cette réussite est moins flagrante en collège (66 %) et en lycée (52 %) au vu de la multiplication des acteurs concernés.
Des réticences existent toujours, comme celles de certains responsables voulant proposer viande et poisson aux élèves, qui n’en consomment pas forcément à leur domicile. Mais des problématiques plus pragmatiques se font également jour, comme l’accès aux produits de remplacement. Ainsi, si 83 % des élèves des grandes agglomérations peuvent manger végétarien une fois par semaine, ils ne sont plus que 53 % dans les petites structures, accueillant moins de 100 élèves.
Pour Greenpeace, cette étape ne doit être qu’un premier pas dans cette volonté de confier aux cantines le rôle d’’ »éduquer les élèves à l’alimentation », et avant d’aller encore plus loin, certains demandent désormais à ce que le non-respect de ce repas végétarien par semaine soit sanctionnable et sanctionné…
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.