Accusé d'agression sexuelle, la justice ordonne de lui mesurer le pénis
La justice néo-zélandaise a décidé d'étudier toutes les pistes, même celles a priori qui semblent les plus surprenantes. Les médias locaux (voir ici) rapportent en effet une étrange décision prise mardi 22 par un juge local: pour confondre ou innocenter un accusé d'agression sexuelle, il a été ordonné de mesurer son pénis.
Le suspect, un certain David Scott, plaide en effet non coupable dans le dossier. Cet homme de 72 ans, élu local du district de Kapiti au nord-est de la capitale Wellington, est accusé d'avoir frotté ses organes génitaux contre une employée du conseil de district. Or, la plaignante a estimé que l'organe qui lui a touché le dos quelques secondes (lors d'une "pause thé") devait mesurer une douzaine de centimètres ("cinq pouces" selon son témoignage, les Néo-zélandais n'utilisant pas toujours le système métrique dans la vie courante). Elle affirme en outre qu'elle a bien reconnu un sexe masculin et n'a pas pu confrontre la chose avec un téléphone portable par exemple.
La justice a donc ordonné lors de l'audience que soit mesuré le sexe du prévenu. L'opération a été réalisée par un médecin, en toute intimité, à l'aide d'une simple règle. Le résultat de la mesure n'a pas été divulgué au public.
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L'avocat de David Scott, qui était favorable à cette mesure pour disculper son client, a expliqué que son client ne pouvait pas avoir commis l'agression sexuelle dont il était accusé en avançant une autre raison embarrassante: l'élu a été récemment opéré au niveau de l'appareil génital rendant tout contact avec la zone douloureux. Mais le jury n'a finalement pas été convaincu et a reconnu le septuagénaire coupable. La sentence sera connue le 19 juin au plus tard.
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