Accusé de voyeurisme par sa belle-soeur, des images pédophiles découvertes dans son ordinateur

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La rédaction de France-Soir
Publié le 11 décembre 2018 - 13:48
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Une balance de la justice
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© LOIC VENANCE / AFP
L'homme était poursuivi pour voyeurisme, une accusation de détention d'images pédophiles s'est rajoutée.
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Le procès d'un homme pour détention d'images pédopornographiques a été renvoyé à une date ultérieure pour enquête complémentaire. L'accusé trentenaire, habitant en Moselle, assure avoir téléchargé les images extrêmes il y a une quinzaine d'années. Elles ont été découvertes en marge d'une poursuite pour voyeurisme sur sa belle-sœur.

L'affaire commence comme un fait divers familial et finit en pédopornographie. La justice a décidé de renvoyer le procès d'un homme poursuivi pour téléchargement d'images pédophiles. Des contenus pervers découverts par hasard par une belle-sœur qui avait d'autres griefs à son encontre.

C'est le journal Le Républicain Lorrain qui a rapporté l'affaire lundi 10. A la barre du tribunal, un homme de 31 ans résidant à Morsbach dans le département de la Moselle. Le suspect devait s'expliquer sur la provenance de trois vidéos présentes dans son ordinateur montrant une enfant de quatre ou cinq ans en train de se faire violer après avoir visiblement été droguée.

C'est la belle-sœur qui a révélé l'histoire… à son insu. La jeune femme avait découvert que son beau-frère collectionnait les images de sa sœur (épouse de l'accusé) et d'elle-même prises en photo dans les toilettes, ou dans la salle de bains en train de se changer ou de se laver.

Début septembre, elle a décidé de fouiller dans l'ordinateur de son beau-frère et découvert des photos compromettantes. Mais un ami informaticien de la jeune femme est parvenu à mettre en évidence des fichiers cachés: les vidéos pédopornographiques extrêmement perturbantes. Elles ont d'ailleurs été diffusées lors de l'audience, et l'accusé n'a pas pu les regarder, se contentant de pleurer.

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Pour sa défense, le trentenaire a nié être un pédophile: "Je les ai téléchargées il y a au moins 15 ans, sans savoir qu’il s’agissait d’enfants. J’étais jeune. Je ne suis plus le même aujourd’hui. Je les avais d’ailleurs supprimées. Car ça, c’est dégoûtant" assure-t-il.

La procureure de la République a exigé un suivi socio-judiciaire pendant trois ans et l'interdiction de rentrer en contact avec des mineurs, y compris ses propres enfants, deux petites filles de un et quatre ans.

Le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire en février, le temps de mener une nouvelle expertise sur tous les appareils électroniques de l'accusé, afin de vérifier si d'autres images pédopornographiques ont été téléchargées.

Le trentenaire devra également faire face à un autre procès, où il sera poursuivi pour captation d'images impudiques dans l'affaire dévoilée par la belle-sœur.

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