Actes de torture et de barbarie sur une enfant de 4 ans : le beau-père avoue

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La rédaction de France-Soir
Publié le 29 novembre 2018 - 13:22
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Une balance de la justice
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© LOIC VENANCE / AFP
Le beau-père est soupçonné d'actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort de l'enfant.
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Kleony, 4 ans, est morte samedi à l'hôpital d'Amiens. Placé en garde à vue, son beau-père a avoué mercredi l'avoir violentée. La justice soupçonne des violences habituelles sur les cinq enfants du couple. L'enquête a été ouverte pour actes de torture et barbarie ayant entraîné la mort.

Le beau-père de la petite Kleony, 4 ans, morte samedi 24 novembre à Amiens, a reconnu mercredi 28 devant les juges être l'auteur des violences qui lui ont coûté la vie. Il avait été placé mardi en garde à vue notamment pour "actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort". La mère a également été arrêtée pour ne pas avoir dénoncé les faits.

C'est une maltraitance généralisée qui est soupçonnée dans cette affaire, l'enquête concernant le couple portant également sur des faits de violences habituelles sur les cinq enfants de la fratrie.

La petite fille avait été admise à l'hôpital dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 dans un état grave, victime notamment d'un traumatisme crânien qui lui a donc été fatal deux jours plus tard. Ses parents avaient d'abord évoqué un accident de voiture, mais cette explication n'avait pas convaincu les médecins et l'enquête avait révélé des incohérences.

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Les premiers éléments de l'enquête et témoignages semblent indiquer que la violence était monnaie-courante dans cette famille. Le beau-père, recherché depuis plus d'un an par les autorités, avait été condamné en 2017 à 18 mois de prison, dont 6 mois avec sursis et mise à l'épreuve, pour des menaces de mort réitérées et des violences habituelles sur une précédente compagne. Selon l'entourage de la mère, interrogé par Le Courrier Picard, celle-ci subissait également les coups de son conjoint et aurait été totalement "sous sa coupe".

Un élément que devra confirmer l'enquête mais qui pourrait expliquer pourquoi elle n'a jamais dénoncé les violences de son mari. Celui-ci encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Pour non-dénonciation de mauvais traitements infligés à un mineur de moins de 15 ans, la mère risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

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