Viol à mort d'un bébé de 18 mois : un couple placé en détention, l'homme avoue une partie des tortures
Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire, accusés d'avoir massacré la petite Joyanae, torturée et violée à mort alors qu'elle n'avait que 18 mois. La mère, 24 ans, et son compagnon âgé de 30 ans, tous les deux des Martiniquais résident à Agen, s'étaient présentés dimanche 19 dans un centre hospitalier avec l'enfant mourante, expliquant que la petite avait fait une mauvaise chute.
Le personnel soignant doute rapidement de cette version et, sans doute formé à réagir face à des déclarations suspectes en cas de blessure chez un enfant, signale le cas au parquet d'Agen. D'autant que les blessures de la victime sont tellement importantes que malgré les efforts du personnel soignant, l'enfant va mourir sur la table de soins, les lésions étant irréversibles et trop importantes.
L'autopsie pratiquée ne laissera par contre aucun doute sur les raisons du décès de Joyanae. La petite présente de nombreuses lésions traumatiques hémorragiques au niveau de l'abdomen ainsi que des lésions génitales profondes. L'enfant, dit l'autopsie, a été "déflorée". Le couple a alors été placé en garde à vue jeudi 23.
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Au terme d'une longue audition chez le juge à l'issue de ladite garde à vue, le trentenaire a reconnu les violences, admettant leur caractère "habituel". Il nie cependant le viol de la petite. Il reste présumé innocent.
Les deux ont été écroués, le "beau-père" mis en examen pour "viol et violences habituelles sur mineur de 15 ans" et la mère pour "non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime".
Le couple habitait avec la fillette au cœur de la vieille ville d'Agen. Ils étaient tous les deux sans profession et n'avaient aucun antécédent judiciaire.
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