Agressions sexuelles : Valérie Pécresse raconte avoir "giflé un frotteur dans le métro"
La tribune d'une centaine de personnalités, Dont Catherine Deneuve défendant une "liberté d'importuner les femmes" publiée dans Le Monde mardi 9 continue de faire des émules. Interrogée sur ce sujet ce mardi 16 sur France Inter, Valérie Pécresse a estimé que "la drague c'est sympa, la drague lourde c'est pénible, les frotteurs c'est glauque et ça doit être condamné, le harcèlement c'est invivable et le viol c'est un crime".
En effet, le texte invoquait le droit pour une femme "de ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit". A ce sujet, la présidente de la région Ile-de-France a jugé cette phrase "maladroite, et plus que maladroite, elle était malvenue". Selon elle, la tribune est signée de femmes qui "ne doivent pas prendre souvent le métro".
Elle même a été confrontée à cette situation et a réagi vertement. "Il m'est déjà arrivé de gifler un frotteur dans le métro. Je n'en ai pas honte et je le referais", a-t-elle déclaré. Précisant que l'individu "avait essayé de mettre sa main sous (sa) jupe".
Pour l'élue de droite, "il faut appeler un chat un chat (...). Beaucoup de femmes se sentent en insécurité dans les transports en commun. Beaucoup de femmes se sentent salies et humiliées par ces gestes profondément déplacés de ces hommes qui se frottent contre elles". Elle a d'ailleurs profité de son passage à la radio pour rappeler qu'une campagne de sensibilisation allait être lancée "avec la RATP et la SNCF" dans les transports en commun "pour lever l'omerta et faire en sorte qu'il y ait des vraies sanctions, des vraies amendes qui soient prononcées lorsqu'il y a des comportements déplacés".
Pour mémoire, les frotteurs s'exposent à une peine de cinq ans d'emprisonnement et à 75.000 euros d'amende.
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