Air Cocaïne : mandat d'arrêt dominicain contre 3 Français dont Aymeric Chauprade
Ils sont dans le viseur de la justice dominicaine. Dimanche, un mandat d’arrêt international a été émis contre trois Français, dont le député européen Aymeric Chauprade (ex-FN) pour leur participation à l’évasion des pilotes condamnés dans l'affaire dite "Air Cocaïne". Les deux autres visés par ce mandat d'arrêt international, diffusé par Interpol, ne sont autres que Christophe Naudin et Pierre Malinowski. Le premier est criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne. Le second est assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen et d'Aymeric Chauprade à Strasbourg.
Cet ordre a été donné "après que les autorités dominicaines eurent présenté des preuves de leur implication présumée dans la fuite" des deux pilotes français, a indiqué le procureur général, Francisco Dominguez Brito avant d'ajouter: "cela implique que si l'un ou plusieurs d'entre eux venaient à quitter le territoire français pour se rendre dans un autre pays, ils seraient arrêtés pour répondre devant la justice dominicaine de violation de la loi 137-03 sur le trafic illégal de migrants et la traite de personnes".
Les trois incriminés ont tous reconnu leur participation à l'évasion de République Dominicaine des deux pilotes français, Pascal Fauret et Bruno Odos. Les deux hommes avaient été arrêtés dans la nuit du 19 au 20 mars 2013, avec deux autres personnes, alors qu’ils s’apprêtaient à décoller de Punta Cana (République dominicaine) à bord d’un Falcon 50 contenant 680 kilos de cocaïne. Depuis ce jour, les quatre Français ont toujours clamé leur innocence. Selon eux, les valises contenant la drogue ont été introduites dans l'avion à leur insu.
Récemment, ils se sont échappés alors qu'ils avaient l'interdiction de quitter le territoire. Ils avaient été condamnés à vingt ans de réclusion mi-août pour trafic de drogue mais avaient été laissés libres, mais assignés à résidence, en attendant un procès en appel. Peu après leur retour sur le territoire français, les deux pilotes ont été placés en détention provisoire début novembre par la justice française qui a confirmé le 19 novembre leur maintien en prison.
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