Alerte enlèvement : l'enfant retrouvé sain et sauf, le suspect en garde à vue
Il est sain et sauf. Rafki, le petit garçon de 4 ans d’origine comorienne enlevé samedi en début d’après-midi à Rennes (Ille-et-Vilaine), vient d’être retrouvé ce dimanche dans un TGV en gare de Libourne (Gironde). Son ravisseur présumé, qui se trouvait à ses côtés, a été interpellé et placé en garde à vue. Selon le procureur de la République de Rennes, le garçonnet "est en bonne santé apparente" mais "va être examiné par des médecins". Suite à cette annonce, une quinzaine de personnes de la communauté comorienne ont manifesté leur joie devant le commissariat de police de Rennes. Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a également réagi. "Soulagement d'avoir retrouvé sain et sauf le petit Rifki, félicitations aux gendarmes qui ont interpellé son ravisseur à Libourne", a-t-il ainsi écrit. L’alerte enlèvement, déclenchée ce dimanche matin, a de ce fait été levée.
Les faits se sont déroulés samedi 15 vers 14 heures en plein centre de la ville de Rennes. Alors que le petit, sa mère et son oncle se trouvaient sur la place de la Mairie, en compagnie de la personne qui les héberge actuellement et d’un certain Ahmed, lui aussi hébergé au même endroit, ce dernier a proposé d’aller chercher des boissons avec l’enfant. Au bout de quelques minutes, ne les voyant pas revenir, ils ont alors commencé à les rechercher pendant une bonne partie de l’après-midi avant de se résoudre à prévenir la police.
Dès lors, les autorités ont pu partager un signalement bien précis de son agresseur. "Un certain Ahmed, de couleur noire, 25 ans environ, 1,70m, corpulence mince, avec les cheveux en crête, vêtu d’un jean avec un dessin de lion sur la poche arrière et la jambe gauche, et d’un blouson marron à manches courtes", indiquait ainsi l'alerte enlèvement.
L'alerte enlèvement, qui a été lancée ce dimanche matin, a une fois de plus, prouvé son efficacité. Depuis son lancement il y a neuf ans, le dispositif a été déclenché à 15 reprises et a permis de retrouver en vie les 18 enfants portés disparus. Mais avant qu’il ne soit déployé, quatre critères doivent être respectés: l'enlèvement doit ainsi être avéré, la victime doit être mineure et son intégrité physique ou sa vie doit être en danger. Aussi, des éléments d'informations doivent permettre de localiser l'enfant ou le suspect. Puis, les parents du disparu doivent avoir donné leur accord au lancement de l'alerte.
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