Amateur de pédopornographie extrême, il plaide "l'addiction" et ressort libre
Le jeune homme a usé d'une défense audacieuse et, malgré la polémique, a réussi à échapper à la prison ferme. Un pédophile de 24 ans n'a écopé que d'une peine avec sursis devant la justice australienne après la découverte d'une collection d'images sexuelles atroces mettant en scène des enfants, en plaidant "l'addiction" pour amoindrir sa responsabilité.
Comme le rapporte le journal local le Sunshine Coast Daily, Mitchell Rowland Cornell a été repéré par la police du Queensland (nord-est du pays) en août 2017. Son ordinateur saisi a révélé une collection sordide de quatre vidéos, mettant en scène des enfants forcés de demander qu'on les "lèche" ou qu'on les "viole" ainsi que 7.000 photos montrant, toujours selon presse locale, des enfants pénétrés et des actes sadiques ou zoophiles.
L'accusé a admis les faits et a expliqué qu'il a aussi déjà eu l'occasion d'avoir des discussions salaces avec des enfants sur Internet, mais qu'il a arrêté car cette pratique "lui demandait trop d'efforts".
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Malgré la gravité des faits, Mitchell Rowland Cornell a pu échapper à la détention en faisant valoir, expertises à l'appui, qu'il était attiré sexuellement par les jeunes enfants depuis ses 14 ans et souffrait d'un comportement comparable à de l'addiction. Son avocat a aussi assuré dans un rapport qu'il souffrait d'autisme et de discernement entre le bien et le mal mais que, paradoxalement, il n'y avait pas dans le dossier "de preuves qu'il représente un danger pour les enfants".
Une ligne de défense qui a été payante puisque le jeune homme a écopé finalement de 18 mois de prison avec sursis. Il a pu quitter libre le tribunal.
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