Appel à témoins d'une jeune femme droguée et violée pendant le Hellfest
Une jeune femme a lancé vendredi 28 juin un appel à témoins sur Facebook pour retrouver l'homme qui l'a droguée et violée pendant le Hellfest. Son message a été relayé en masse sur les réseaux sociaux et la gendarmerie nationale a pu le consulter, lui conseillant de porter plainte au plus vite.
Une jeune femme a raconté sur Facebook avoir été droguée puis violée alors qu'elle participait le week-end dernier seule à son premier Hellfest, le festival de musiques extrêmes qui se tenait à Clisson (Loire-Atlantique).
Elle a posté un long message sur un groupe Facebook privé demandant à quiconque qui aurait pu voir quelque chose de la contacter, afin qu'elle puisse aller porter plainte avec un certain nombre d'éléments.
Samedi soir, alors qu'elle attendait avec impatience le groupe Architects, son préféré, elle a commencé à se sentir mal et a dû sortir de la foule. Elle assure qu'à ce moment-là elle n'avait consommé que deux bières et qu'elle était parfaitement lucide avant son malaise.
[VIOL #hellfest ]
— Létice (@instru_insolite) 28 juin 2019
Car le @hellfestopenair c'est un moment de concert et de bonne ambiance... Mais qu'il y a malheureusement des déchets qui profitent des fests de metal pour abuser des filles.
Partagez pour retrouver cette raclure et aider cette jeune femme. pic.twitter.com/HmkKnJTR4M
"Le concert commence, on est de plus en plus serrés. Mais je sens rapidement que quelque chose ne va pas. J'ai le cœur qui s'accélère, des nausées. (…) Je me décide à essayer de sortir de cette foule, et sens que quelqu'un suit le mouvement derrière moi. (…) Quelques minutes passent, et quelqu'un me soulève puis me passe son bras sur les épaules pour me tenir", raconte-elle.
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D'après la suite de son récit, cet individu était apparemment son agresseur: "Après avoir marché un peu j'ai entendu un festivalier dire «euh, ça va?» en s'arrêtant devant nous, et ce bâtard répondre «oui, elle est juste bien bourrée». Toi, si tu te reconnais, s'il te plait aide-moi".
L'agresseur l'aurait ensuite emmenée dans une tente, où il l'aurait violée: "Je ne pouvais pas me débattre, mais j'entendais tout et je ressentais la douleur".
La victime présumée explique ensuite qu'elle a pu passer des examens médicaux une fois qu'elle a recouvré ses esprits mais qu'elle n'a pas encore porté plainte, espérant trouver des témoignages, photos ou vidéos, où l'on verrait l'individu la guider vers la tente.
Son message a été relayé en masse sur les réseaux sociaux et la jeune femme a reçu des milliers de commentaires en soutien. La gendarmerie nationale a pu consulter son histoire et lui a conseillé d'aller porter plainte au plus vite.
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