Attaque à la machette en Belgique : ce que l’on sait
Deux policières ont été blessées à la machette samedi 6 après-midi en Belgique, dans le centre de Charleroi, par un individu qui aurait crié "Allah Akbar", selon la police locale. L'agresseur, dont l'identité n'est pas encore connue, a été abattu par les forces de l'ordre. Blessé par balles au thorax et à la jambe, il a succombé à ses blessures. Aucun document d'identité n'a été retrouvé sur lui.
Les faits se sont produits vers 16 heures devant l'hôtel de police de la ville, située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bruxelles. "Il a immédiatement sorti une machette du sac de sport qu'il portait et il a porté des coups très violents au visage de deux policières qui se trouvaient de faction en face de l'hôtel de police en criant +Allah akbar+, a expliqué au micro de RTL-TVI le porte-parole de la police de Charleroi, David Quinaux. L’homme, qui s’en est pris aux deux policières, a finalement été stoppé par un troisième agent qui a ouvert le feu et l’a abattu. Les deux policières blessées ont été admises à l'hôpital Notre Dame à Charleroi mais leurs jours ne sont pas en danger. Selon l’agence Belga, l’une des deux "souffre de plaies profondes à hauteur du visage" et a été hospitalisée, tandis que sa collègue "n’est que très légèrement touchée".
Très vite, le Premier ministre belge, Charles Michel, a "condamné" cette attaque précisant dans la soirée que les premiers éléments de l'enquête allaient "très nettement vers la piste terroriste". Quant au ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, il a précisé que le niveau d'alerte terroriste n'était pas relevé. Actuellement, le pays est en alerte de niveau 3, soit une menace "possible et vraisemblable".
Cette nouvelle attaque intervient une semaine après l’agression du père Jos Vanderlee, un prêtre de 65 ans de Lanaken dans le Limbourg. Le 31 juillet dernier, il avait été poignardé chez lui par un homme se présentant comme un demandeur d'asile. La veille, deux personnes, soupçonnées d’être en lien avec des projets d’attentats, avaient été interpellées en Wallonie, dans la région de Mons (Ouest) et à Liège (Est). Aussi, le 25 juin dernier, deux hommes avaient été arrêtés et inculpés en Belgique, soupçonnés d'avoir voulu se faire sauter dans une "fan-zone".
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