Attentat de Carcassonne : le CRS blessé par le djihadiste a quitté l'hôpital
Il va désormais entamer une période de convalescence. Frédéric, le CRS qui avait été grièvement blessé par le djihadiste Radaoune Lakdim vendredi 23 à Carcassonne, est sorti de l'hôpital mardi 27 et a pu regagner son domicile situé à Marseille.
Le blessé était sur le point de rejoindre sa caserne avec quatre collègues, quand le petit groupe a été pris pour cible par des coups de feu tirés par Radaoune Lakdim. Frédéric s'écroule, touché au torse alors que les autres fonctionnaires se mettent à l'abri. Le djihadiste présumé prend alors la fuite. Les CRS se ruent alors aux côtés de leur collègue blessé et appliquant des points de compressions sur ses blessures qui lui voudront d'avoir la vie sauve. Pris en charge par les secours, il est rapidement médicalisé.
Vous êtes nombreux à vous préoccuper de l'état de santé du CRS blessé dans l'attaque terroriste de #Carcassonne. Merci de vos messages de soutien.
— Police Nationale (@PoliceNationale) 29 mars 2018
Frédéric a quitté l'hôpital et a regagné son domicile, où il entame une période de convalescence. Prompt rétablissement à lui.
"Il m’a dit qu’il s’était vu partir. Ses blessures saignaient. Heureusement, ses collègues, qui sont formés à cela, ont immédiatement mis en place des points de compression pour stopper les hémorragies", a expliqué le frère de la victime au Parisien.
"Il a reçu une balle, il a eu les deux côtes cassées et un poumon perforé. Il est quand même sorti de l'hôpital aujourd'hui, donc son état de santé va mieux", a fait savoir Guy Molina, responsable de l'unité de police CRS zone sud.
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La compagnie de CRS à laquelle appartient Frédéric est normalement basée à Marseille mais se trouvait à Carcassonne pour une mission de sécurisation à Toulouse. Elle a regagné la cité phocéenne mardi. Frédéric a tenu à être présent pour saluer ses camarades. Les quatre hommes pris pour cible par le terroriste ne reprendront pas le service avant plusieurs jours.
L’autre blessé grièvement touché, Renato Silva (de nationalité portugaise), est toujours hospitalisé à Perpignan. Touché d’une balle dans la tête, le conducteur de l’Opel volée par le terroriste et dont le passager, Jean Mazières, a été abattu, est toujours plongé dans le coma. Le président de la République de Portugal appelle chaque jour les parents au téléphone pour prendre des nouvelles du jeune homme.
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