Attentat de Marseille : qui étaient Mauranne et Laura, les deux cousines tuées à la gare Saint-Charles ?
Mauranne avait 20 ans. Laura venait d'en avoir 21 ans. Elle avait d'ailleurs rejoint sa cousine dans le sud de la France pour célébrer son anniversaire. Dimanche 1er octobre, ces deux jeunes femmes ont été sauvagement assassinées à coups de couteau sur le parvis de la gare Saint-Charles de Marseille, par le terroriste Ahmed H. L'attentat a été revendiqué par Daech.
Si l'émotion était encore très vive dans les rues de Marseille ce lundi 2, elle l'était d'autant plus à Eguilles, petite commune du Pays d'Aix dans les Bouches-du-Rhône et de près de 8.000 habitants. Mauranne -étudiante en médecine à la faculté de Marseille- était originaire de là-bas. Selon La Provence, Robert Dagorne, le maire de la ville, a demandé à ce que tous les drapeaux soient en berne.
Un rassemblement était aussi prévu à 18h pour rendre hommage aux deux jeunes femmes, victimes "d'un drame de la haine". "Malheureusement, nous sommes habitués à ces actes de terrorisme mais on pense toujours que nous, nous ne serons pas touchés. Que dans nos villages, nous sommes protégés", a déclaré Robert Dagorne.
Laura, elle, était étudiante en deuxième année d'école infirmière près de Lyon. Elle était venue célébrer son 21e anniversaire avec sa cousine. La jeune femme vivait à Rillieux-la-Pape dans la métropole lyonnaise. Là-bas aussi les habitants étaient encore sous le choc ce lundi après-midi.
A 13h45, Mauranne raccompagnait Laura à la gare Saint-Charles, où un TGV devait la ramener chez elle, alors que ses cours reprenaient ce lundi matin. C'est à ce moment-là que le terroriste a foncé sur elles avec son couteau de boucher…
Toujours selon La Provence, une cellule psychologique a été mise à disposition des étudiants et camarades de Mauranne, sur le campus de la Timone. Même chose, selon Le Progrès, à l'école d'infirmières IFSI Rockfeller de Grange Blanche, où Laura étudiait.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.