Attentat de Nice : 18 personnes, dont un enfant, toujours entre la vie et la mort
Le pronostic vital de 18 personnes, dont un enfant, était toujours engagé ce dimanche 17, trois jours après l'attentat commis sur la Promenade des Anglais à Nice, a annoncé la ministre de la Santé Marisol Touraine. Au total, 85 personnes étaient toujours hospitalisées ce dimanche. Vingt-neuf d'entre elles, dont l'enfant dont le pronostic vital est engagé, étaient toujours en réanimation, a précisé la ministre lors d'un point presse à la préfecture des Alpes-Maritimes. Mme Touraine a ajouté qu'il ne restait plus qu'une seule personne hospitalisée dont l'identité n'avait pas été "formellement établie".
La ministre de la Santé a en outre assuré que l'intégralité des frais engagés, y compris d'éventuels dépassements d'honoraires, seraient pris en charge par l'assurance-maladie et que les cellules psychologiques seraient maintenues "aussi longtemps que nécessaire". Dans un communiqué, le ministère de la Santé a précisé que cette prise en charge à 100% par l'assurance-maladie, y compris les dépassements d'honoraires, s'appliquerait désormais pour "toutes les victimes d'attentats" et "pour la durée nécessaire à leur rétablissement", afin de garantir "une prise en charge simplifiée et continue".
Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, les victimes avaient bénéficié d'une prise en charge totale et sans avance de frais, sur la base des tarifs de la Sécurité sociale, qui était prévue pour une période d'un an. Le reste devait ensuite être indemnisé via le Fonds de garantie des victimes du terrorisme, et la Caisse nationale militaire de sécurité sociale. La nouvelle règle s'applique également aux victimes du 13 novembre, a précisé à l'AFP l'entourage de Mme Touraine.
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