Attentat en Côte d'Ivoire : au moins un Français parmi les 16 victimes
François Hollande a dénoncé dimanche "avec force le lâche attentat" à la station balnéaire de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire, qui a causé la mort d'"au moins un Français" parmi seize personnes tuées par un commando djihadiste.
"La France apporte son soutien logistique et de renseignement à la Côte d'Ivoire pour retrouver les agresseurs. Elle poursuivra et intensifiera sa coopération avec ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté le président de la République dans un communiqué. Le chef de l'Etat "témoigne aux victimes et à leurs familles la solidarité de la France".
Manuel Valls a condamné sur Twitter une "attaque ignoble". "La France est solidaire du peuple ivoirien". "Face au terrorisme, une même détermination: ne jamais céder!", a ajouté le Premier ministre.
"Face à ces événements tragiques, le gouvernement est pleinement mobilisé pour accompagner les victimes françaises plongées dans la douleur et répondre aux inquiétudes de leurs familles et de leurs proches", a aussi déclaré dans un communiqué la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes Juliette Méadel. "Compte tenu des conséquences irréversibles sur la vie des victimes touchées par de tels drames, leur accompagnement dans la durée est primordial".
La secrétaire d'Etat condamne "la barbarie terroriste" qui a "frappé la Côte d'Ivoire", mais aussi la Turquie, où un attentat à la voiture piégée a fait dimanche soir au moins 34 morts.
En Côte d'Ivoire, des assaillants lourdement armés ont attaqué dimanche la station balnéaire de Grand-Bassam, à l'est d'Abidjan, tuant 14 civils et deux militaires dans le premier attentat de ce type en Côte d'Ivoire, selon un bilan annoncé par le président Alassane Ouattara. L'attaque a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Six assaillants ont été tués, selon les autorités.
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