Attentats à Bruxelles : explosions multiples, bilans, précautions à prendre, ce que l'on sait
Des explosions quasi simultanées à l'aéroport Zaventem de Bruxelles suivies, une heure plus tard, d'une autre dans le métro de la ville: la Belgique est attaquée, ce mardi 22 au matin. Les premiers bilans évoquaient de nombreux morts, plus d'une vingtaine, ainsi que des dizaines de blessés. Quelques jours après l'arrestation très médiatisée du terroriste du 13 novembre Salah Abdeslam, de nombreuses sources sécuritaires n'hésitent dans le même temps pas à évoquer des actions de représailles du réseau djihadiste gravitant autour du franco-belge. Ce que l'on sait en milieu de matinée sur ces attentats présumés.
> Au moins deux explosions à l'aéroport de Zaventem
Il était aux alentours de 8h, ce mardi matin, l'heure de pointe dans l'aéroport, lorsqu'une première explosion a retenti dans le hall 4, à la hauteur du guichet American Airlines. Quelques secondes plus tard, une seconde a eu lieu dans le hall 5. Sous la puissance du souffle des déflagrations, tandis que les voyageurs paniqués tentaient de fuir, envahissant notamment le tarmac de l'aéroport, le plafond s'est effondré.
Les autorités ont immédiatement bouclé les lieux et fermé l'accès à l'aéroport tandis que d'importants moyens de police étaient dépêchés sur place. Les premiers bilans évoquaient, ce mardi en milieu de matinée, une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés, dont des enfants.
> Le métro bruxellois frappé une heure plus tard
Alors que les caméras du monde entier se focalisaient sur l'aéroport de Zaventem, le métro de Bruxelles a à son tour été frappé, environ une heure plus tard, peu après 9h. Là aussi, une forte explosion a retenti, selon les premiers témoignages à la station Maelbeek, toute proche du parlement européen et située en plein cœur du quartier européen de la ville.
Les premiers bilans font état de plusieurs morts et blessés, sans plus de précisions.
> Le contexte
L'hypothèse d'attentats djihadistes, si elle semble ne faire aucun doute compte tenu du mode opératoire, n'a pour l'heure pas été confirmée par les autorités belges. Des sources sécuritaires évoquent pourtant depuis le début de matinée des représailles menées par le réseau de Salah Abdeslam pour marquer les esprits suite à l'arrestation du terroriste. Des spécialistes parlent ainsi d'une "démonstration de force", alors qu'Abdeslam a avoué lors de ses auditions qu'il "préparait quelque chose", un nouvel attentat, à Bruxelles au moment de son arrestation.
Très vite, le Premier ministre belge Charles Michel a ainsi appelé la population à la plus grande prudence et à "éviter tout déplacement". Le niveau de sécurité du pays, l'équivalent du plan Vigipirate en France, a ainsi été relevé à son maximum et de nombreux transports publics fermés et les trains Thalys sont annulés ou font demi-tour. "Tout porte à croire que nous vivons le jour le plus noir de l'histoire de notre pays depuis la deuxième guerre mondiale", a également affirmé le bourgmestre d'Anvers Bart De Wever.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.