Attentats à Bruxelles : qui est Najim Laachraoui, l'homme le plus recherché d'Europe ?
Complice présumé de Salah Abdeslam, Najim Laachraoui, connu jusqu'alors sous le faux nom de Soufiane Kayal, pourrait être le troisième homme visible sur les vidéos de surveillance de l'aéroport de Zaventem, selon plusieurs médias basés en Belgique. Devenu l'homme le plus traqué d'Europe après les attentats de Bruxelles, ce jeune belge de 25 ans est également suspecté d'avoir été l'artificier des attentats de Paris et d'avoir servi de soutien logistique aux commandos responsables des tueries.
Ses empruntes avaient été retrouvés dans une maison près de Namur ainsi que dans l'appartement de la rue Henri Bergé à Schaerbeek, deux lieux qui auraient servi à préparer les attaques. Son ADN avait également été retrouvé par les enquêteurs sur du "matériel explosif" devant le Stade de France, à Saint-Denis et au Bataclan. Puis, dans un appartement de Bruxelles où avaient été découvertes des empruntes de Salah Abdeslam, ainsi que du matériel destiné à la préparation d’explosif.
Radicalisé depuis des années, il s'était rendu en Syrie en février 2013. Sa trace avait ensuite été retrouvée en septembre dernier: il avait passé la frontière austro-hongroise avec Salah Abdeslam et Mohamed Belkaïd (un ressortissant algérien tué par la police mardi 15 à Forest), où il avait été contrôlé par les forces de l’ordre. Quelques mois plus tard, ses faux documents d'identité auraient notamment été utilisés pour envoyer de l’argent à Hasna Aït Boulahcen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, afin qu’elle trouve une planque pour le terroriste et ses complices.
Le mois dernier, une peine de quinze ans de prison a même été requise à l'encontre Najim Laachraoui, en son absence car introuvable, dans le cadre d'un procès d’une filière de recrutement de combattants pour la Syrie. Son nom apparaît également dans le dossier de l'attentat terroriste du Caire en 2009, où une jeune française avait trouvé la mort, selon Le Figaro.
Au lendemain des attaques à Bruxelles, les médias belges l'ont présenté comme l'homme à la veste blanche visible sur les images de vidéosurveillance et faisant l'objet d'un avis de recherche. Le parquet fédéral n'a toutefois pas confirmé ces affirmations.
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