Attentats de Paris : deux proches d'Amedy Coulibaly mis en examen
Deux mois après les attentats en Ile-de-France, l'enquête se poursuit. Deux proches d'Amedy Coulibaly, auteur de la prise d'otages de l'Hyper Cacher qui a tué quatre personnes le 9 janvier dernier, ont été déférés devant un juge d'instruction ce vendredi matin. Ils ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" après avoir été placés en garde à vue lundi 2 mars.
L'un des deux hommes mis en examen, Amar R., aurait rencontré Amedy Coulibaly lors d'un séjour à la prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Ce dernier aurait été en contact à de très nombreuses reprises avec l'auteur de la prise d'otage de l'Hyper Cacher, échangeant avec lui près de 600 SMS entre septembre 2014 et janvier 2015. Le complice présumé l'aurait également rencontré à plus de dix reprises, "en particulier les 5 et 6 janvier", à la veille des attentats.
Son avocat, Me Régis Méliodon, assure toutefois que ce Français d'origine algérienne ne serait pas impliqué dans ces actes terroristes. "On lui reproche d’avoir été en relation à de multiples reprises avec Amedy Coulibaly et l’instruction a démontré, je l’espère, que tout cela n’était que des relations amicales", a-t-il déclaré sur BFMTV.
Le deuxième suspect, Saïd M., est quant à lui soupçonné d’avoir fourni une arme utilisée lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher. Son ADN figurait sur la lanière d’un taser que le preneur d'otage portait sur lui au moment où il a été abattu. Selon le parquet, il a été "condamné à quatre reprises pour des faits de violence en réunion, tentative de vol aggravé, conduite en état d'ivresse, vol et refus d'obtempérer".
Outre les nombreux échanges des deux hommes avec Amedy Coulibaly, les enquêteurs ont aussi pu déterminer qu'ils avaient touts deux détruits, ensemble, leur puce de téléphone portable, le 9 janvier, jour de l'attaque de l'Hyper Casher, ont expliqué les enquêteurs
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