Attentats de Trèbes et Carcassonne : trois proches du terroriste en garde à vue

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 17 avril 2019 - 14:24
Image
Le Super U de Trèbes (Aude, sud-ouest) le 24 mars 2018 dans lequel le boucher Christian Medves a perdu la vie, victime du jihadiste Radouane Lakdim
Crédits
© ERIC CABANIS / AFP
La mère et deux sœurs de Radouane Lakdim, terroriste des attentats de Trèbes et Carcassonne, ont été placées en garde à vue.
© ERIC CABANIS / AFP

La mère et deux sœurs de Radouane Lakdim, terroriste des attentats de Trèbes et Carcassonne, ont été placées en garde à vue mardi 16 avril au matin par les policiers de la sous-direction antiterroriste, qui cherchent à savoir si elles ont joué un rôle dans son passage à l'acte.

Des proches du terroriste responsable des attentats de Trèbes et Carcassonne, Radouane Lakdim, ont été placées en garde à vue mardi matin selon une information révélée par Le Parisien.

Il s'agit de la mère et de deux sœurs de l'homme de 25 ans. Elles sont âgées de 47, 22 et 18 ans, et les enquêteurs de la SDAT (Sous-direction antiterroriste) cherchent à savoir si elles ont pu jouer un rôle dans la radicalisation et le passage à l'acte du terroriste.

A noter qu'elles ont évidemment déjà été interrogées au début de l'enquête, et aussi que cinq personnes sont déjà mises en examen dans cette affaire: la petite amie du tueur, qui avait publié sur internet le matin des attaques une sourate promettant l'enfer aux mécréants, et quatre hommes soupçonnés d'avoir eu connaissance de ses projets ou pour certains de l'avoir aidé.

Lire aussi: Attentats à Trèbes et Carcassonne - un proche du tueur en garde à vue

Lors de la prise d'otages du Super U de Trèbes, Radouane Lakdim avait téléphoné à sa mère, qui avait ensuite contacté ses filles qui s'étaient alors rendues sur les lieux de l'attaque.

L'une d'elle avait pris la défense de son frère à la télévision en assurant qu'il "n'était pas salafiste".

Pour rappel, Radouane Lakdim avait tué quatre personnes lors des attentats de Trèbes et Carcassonne en mars 2018, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui avait échangé sa place avec une femme otage, avant d'être attaqué par le terroriste.

Et aussi:

Un an après les attentats à Trèbes et Carcassonne, l'enquête focalisée sur les soutiens du djihadiste

Un an après l'attentat de Trèbes : Philippe promet de poursuivre le "travail de reconquête républicaine"

Attentat de Trèbes: arrestations dans l'entourage de Radouane Lakdim                   

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
ARA
Décès de ARA, Alain Renaudin, dessinateur de France-Soir
Il était avant toute chose notre ami… avant même d’être ce joyeux gribouilleur comme je l’appelais, qui avec ce talent magnifique croquait à la demande l’actualité, ou...
07 novembre 2024 - 22:25
Portraits
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.