Besançon : une réfugiée afghane égorgée en pleine rue, elle se sentait "menacée"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 31 octobre 2018 - 11:00
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Un brassard de police à Saint-Denis, le 29 juin 2018
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© Bertrand GUAY / AFP/Archives
La réfugiée afghane égorgée se sentait menacée par son mari.
© Bertrand GUAY / AFP/Archives
Une femme de 34 ans a été retrouvée morte égorgée en pleine journée à Besançon mardi. Réfugiée afghane, elle était suivie par une association aidant les victimes de violences conjugales, et se sentait menacée par son mari violent.

Elle se sentait menacée, traquée par son mari. Et elle est morte, mardi 30, dans une rue de Besançon (Doubs). Une femme de 34 ans, de nationalité afghane, et qui s'était réfugiée en France en 2016, a été égorgée mardi en pleine journée dans une rue d'un quartier pavillonnaire.

Il était environ midi lorsque la victime a été retrouvée gisante dans son sang et dissimulée sous une bâche. Selon L'Est républicain qui rapporte les faits, les premiers éléments de l'enquête ont montré que la trentenaire afghane a été tuée à l'arme blanche, par un coup mortel au niveau de la gorge. Elle a été découverte sur le perron d'une maison à quelques mètres de son cabas de commissions, la jeune femme venant tout juste de faire ses courses.

La victime, mère de trois enfants, vivait dans l'inquiétude et se sentait menacée. Elle était accompagnée par l'association Solidarité Femmes Besançon qui lui apportait assistance pour la protéger de son mari qu'elle avait quitté suite à des violences conjugales. Elle s'était même inscrite à un atelier d'auto-défense dont le premier cours avait lieu le weekend prochain. Décrite comme "très bien intégrée" par la présidente de l'association, elle habitait non loin du lieu où elle a été retrouvée morte, dans un foyer pour femmes victimes de violences.

Lire aussi: Victime de viols et de violences conjugales, une jeune femme exécutée en Iran

La justice s'intéresse évidemment à la piste de l'époux qui n'a toujours pas été entendu faute de pouvoir le localiser. Le procureur de la République de Besançon a tenu cependant à préciser que "rien ne permet en l'état de dire que cette personne est l'auteur des faits".

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